Des devoirs et des leçons efficaces

Des devoirs et des leçons efficaces

Que vous passiez plusieurs heures à travailler sur un ordinateur dans le cadre professionnel ou que vous installiez un bureau de travail pour faciliter les études d’un membre de la famille, les conseils suivants peuvent vous être utiles. Il est important d’ajuster votre poste de travail ou le lieu d’études à la physionomie des utilisateurs pour éviter d’éventuels douleurs et inconforts. Pour ce faire, prêtez attention à votre posture, à votre chaise et à l’emplacement de votre écran et de votre clavier d’ordinateur.

Une posture gagnante

Que vous soyez assis pour travailler à l’ordinateur, pour lire ou pour faire vos devoirs, vous devriez vous asseoir de façon à ce que la tête, les épaules et les hanches forment une ligne droite. Assurez-vous que les épaules ne sont pas affaissées vers l’avant, mais plutôt légèrement poussées vers l’arrière afin d’éviter des tensions inutiles au niveau de la nuque et des épaules. Autant que possible, évitez de croiser les jambes ou alors, contentez-vous de les croiser à la hauteur des mollets. Idéalement, les jambes devraient être posées à plat au sol ou contre un repose-pied et former un angle de 90o au niveau des genoux. Vous devriez même avoir les genoux légèrement plus bas que les hanches en vous assurant que l’arrière des genoux ne touche pas au siège. Autrement, vous risquez de créer une pression inutile, d’avoir les jambes enflées ou d’avoir des varices. Pour aller encore plus loin, nous vous recommandons l’article Les postures assises – au travail, en voiture et devant la télévision, etc. disponible sur notre site Internet.

Une chaise ergonomique

Idéalement, misez sur une chaise qui offre plusieurs ajustements. C’est un investissement particulièrement rentable lorsque plusieurs personnes partagent le même bureau.  En plus de la possibilité de régler la hauteur du siège, recherchez une chaise avec un support lombaire et des appuis-bras. L’option d’un support lombaire favorise une meilleure posture et réduit les risques de ressentir des maux de dos.  À défaut d’un support lombaire, un dossier qui appuie sur la courbe naturelle du dos vous sera salutaire. Pour un maximum de confort, vous pouvez également vous tourner vers un dossier dont l’inclinaison peut être entre 90o à 120o. En ce qui a trait aux appuis-bras, ils doivent permettre une position naturelle où le coude repose à 90o tout en restant près du corps lorsque les mains sont sur le clavier. Si vous prévoyez de passer de longues heures sur l’ordinateur, il est intéressant d’investir sur des accoudoirs qui pivotent à la hauteur des coudes afin d’enlever un maximum de pression sur les épaules. Autrement, essayez de reproduire une position idéale à l’aide des réglages possibles.

Un écran et un clavier d’ordinateur optimal

Comme nous l’avons mentionné dans notre dernier article intitulé Les 5 causes les plus courantes de la douleur au cou  « […]les personnes qui travaillent plusieurs heures à l’ordinateur ont tendance à avoir une posture avancée de la tête[1] qui modifie la courbe naturelle de la colonne cervicale[2] ce qui affecte la façon dont le cou supporte le poids de la tête et occasionne « souvent de[s] ‘’points’’ dans le dos et entre les omoplates. [3]» Pour assurer une posture adéquate, votre écran d’ordinateur devrait être placé à la hauteur des yeux à une distance qui varie entre 70 et 90 cm soit la distance d’un bras. Afin de réduire les risques de souffrir de maux de tête, de raideur au cou, des troubles de la vision, une fatigue oculaire ou des yeux secs, il est important de s’assurer de ne pas avoir le cou penché que ce soit vers l’avant ou vers l’arrière. Pour ce faire, vous pouvez faire l’acquisition d’un support à écran prévu à cet effet ou, plus simplement, poser l’écran sur une pile de livres ou de revues stables. Si vous avez de longs documents à lire ou à consulter pendant votre travail à l’ordinateur, n’hésitez pas à placer le document sur un lutrin à la même hauteur que votre écran. Une autre astuce pour ménager votre cou consiste à maîtriser votre doigté pour éviter de devoir pencher les la tête en direction de votre clavier. Notez que la tablette numérique et le cellulaire sont d’autres écrans populaires auprès des étudiants auxquels il faut être vigilant. Si le sujet vous intéresse, consultez notre article 11 astuces pour utiliser votre cellulaire sans engendrer un text-neck syndrome.

En ce qui concerne le clavier de votre ordinateur, il est préférable de miser sur le confort en optant pour une position neutre des poignets. À titre d’exemple, une personne aux fortes épaules aura tendance à contracter les épaules vers l’avant et vers l’intérieur ce qui occasionne des douleurs dans les épaules, les omoplates et même la nuque. Pour pallier à ce problème, sachez qu’il existe différentes grosseurs de clavier, des plateaux réglables et même des accessoires tels que des appuie-paumes pour vous aider dans votre rechercher de confort. Mine de rien, un clavier qui n’est pas approprié peut causer des tendinites ou un syndrome du tunnel carpien aussi appelé syndrome du canal carpien.

Par ailleurs, il peut être difficile de trouver un équilibre entre la position de l’écran et du clavier lorsque vous travaillez de longues périodes sur un ordinateur portable. Si vous n’avez pas l’option de travailler sur un ordinateur de bureau et que vous ne possédez pas de clavier externe ou d’un écran d’ordinateur supplémentaire, essayez d’adopter une posture confortable et varier la position de l’écran et du clavier de temps en temps. Vous pourriez, par exemple, placer l’écran à une hauteur optimale en posant l’ordinateur portable sur un support pour ordinateur portatif dont la plate-forme permet de surélever l’écran et de placer le clavier dans un angle de 12° à 35° et le placer, un peu plus tard, directement sur le bureau ou la table de travail.

Pour aller plus loin dans la réalisation des devoirs et des leçons

« Saviez-vous qu’un enfant qui ne consomme pas de boissons sucrées peut avoir de meilleurs résultats en lecture ? Que l’exercice physique stimule la mémoire et que le sommeil améliore la concentration ? Au fil du temps, plusieurs recherches ont en effet prouvé que les saines habitudes de vie[,] bien manger, faire de l’exercice physique durant 30 minutes tous les jours et dormir entre 8 et 12 heures par nuit contribuent de manières significatives à la réussite scolaire. » – LE PROGRES D COATICCOK. 2017. Les saines habitudes de vie qui aident à la réussite scolaire, publiée dans le journal Le Progrès de Coaticook le mercredi 9 août 2017, dossier La rentrée, page 8

Le succès des devoirs et des leçons comprend, entre autres, une posture adéquate et un poste de travail ergonomique tel que décrit précédemment. Cela implique notamment de s’installer à un bureau ou à une table plutôt que sur le lit, le sofa ou le sol.  Il est également important de se tenir loin des sources de distractions telles que la musique, le téléphone ou la télévision afin de ne pas nuire à la concentration de l’élève. Ce qui est un peu moins évidant est l’importance d’inculquer de saines habitudes de vie à vos enfants.

La vérité sur l’étude

Méthodes d’étude

Information retenue après 24 heures

Simple lecture

10%

Audition (écouter le cours)

20%

Audition et visualisation (lire et écouter)

50%

Exprimer, faire et être impliquer

90%

Bien que les résultats d’examens soient un bon indicateur de la qualité du travail lors des travaux et de leçons, il est possible d’avoir une idée de leurs efforts bien avant de recevoir le premier bulletin scolaire. Une bonne façon de faire est de poser des questions à votre enfant sur les matières qui sont à l’étude et même de lui demander de vous expliquer une notion pour vous assurer de sa compréhension. Si le résultat ne semble pas suffisant, vous pouvez l’aider à étudier de manière plus efficace. Pour ce faire, commencez par vous assurer qu’il sait comment utiliser son agenda. Aussi simple que cela puisse paraître, certains enfants oublient quand aura lieu le prochain examen et il devient alors difficile pour eux de s’y préparer adéquatement. Il suffit pourtant d’écrire dans l’agenda tous les devoirs de la semaine à la date de remise et d’inscrire les examens avec le sujet sur lequel il porte. Déjà là, il sera plus facile de gérer les urgences et les priorités. En cas de doute, commencer par ce qui semble le plus difficile pour garder ce qui est plus facile ou agréable à travailler lorsque l’énergie est en baisse. Pour mettre en évidence les dates d’examens, il est intéressant d’encadrer ou de surligner le mot « examen ».  En étant conscient du sujet sur lequel portent ses examens, vous pourrez aider votre enfant à diviser ses leçons et ses devoirs en petites parties. S’il a une dictée sur 15 mots de vocabulaire le vendredi, par exemple,  vous pourriez lui suggérer d’étudier 5 mots par soir du lundi au mercredi et de faire une révision de la liste complète le jeudi. Pour éviter qu’il ne se décourage pas devant la tâche à accomplir, invitez-le à faire un petit crochet à côté des travaux ou des leçons complétées. Il pourrait également le surligner en jaune si c’est plus visuel pour lui.

Bonus

Quelques petits trucs

La période de devoirs et des leçons est rarement le moment préféré de votre enfant qu’il soit à l’école primaire ou secondaire. Si certaines écoles ont choisi de ne plus envoyer de travaux à compléter à la maison, ce n’est pas un phénomène généralisé au Québec. Pour vous aider à faire face aux principales objections de votre enfant, nous vous avons préparé quelques trucs pour mieux gérer cette étape de son apprentissage.

  • Est-ce que c’est fini ? : Si votre enfant revient souvent à la charge avec cette question, mettez la feuille de leçons et de devoirs bien à sa vue. N’hésitez pas à lui lire la liste afin qu’il réalise qu’il y a un début et une fin. Vous pouvez également faire un petit crochet à côté de chaque item complété.
  • C’est long ! Trop long. : Si votre enfant prend un temps énorme pour faire ses tâches scolaires, utilisez votre minuterie de cuisine pour lui fixer un délai de temps pour réaliser son travail.
  • J’ai fini ! : Si votre enfant tente d’expédier ses études en prétendant avoir terminé tout ce qu’il avait fait, vous pouvez fixer une durée obligatoire. S’il termine avant le temps prévu, il devra réviser ses leçons, refaire les exercices corrigés en classe qu’il n’a pas réussis ou travailler dans un cahier d’exercices adapter à son niveau scolaire.
  • J’ai tout fait en classe ou au service de garde. : Montrez-lui que vous vous intéressez à son travail en lui demandant de vous montrer ce qu’il a fait. Vous pourrez alors vérifier avec sa liste de travaux s’il essaie de vous en passer une petite vite.
  • C’est correct. Ce n’est pas grave. : Si votre enfant à tendance à gâcher son travail, il faut être ferme et lui demander de recommencer. Il réalisera ainsi qu’il est important qu’il s’applique.
  • Oups ! J’ai oublié mes choses. : Essayez de choisir des cahiers aux couleurs variées ou une identification spéciale pour chaque matière afin de favoriser une habitude visuelle. Vous pouvez aussi lui préparer un coffre à crayon avec le nécessaire de base pour faire ses devoirs à la maison.
  • Je ne t’ai pas dit ce qui s’est passé aujourd’hui à l’école. : Ne tombez pas dans le piège de laisser votre enfant vous raconter sa journée au moment des devoirs et des leçons. Vous pourriez, par exemple, prévoir une collation à durée fixe avant de commencer ses travaux scolaires où il peut vous raconter sa journée. Après quoi, dites-lui simplement que vous en reparlerez quand il aura terminé son travail.
  • Les devoirs c’est plate !: Les jeunes enfants ont parfois besoin d’un tableau de renforcement et des collants ou des estampes qui sont très appréciés des enfants. Ce tableau peut inclure des éléments tels que : j’ai tout mon matériel, j’a bien préparé mon sac d’école, je suis calme pendant mes travaux, je commence mes devoirs à l’heure, je travaille de façon autonome, je remets mes travaux à temps ou je trouve des trucs pour apprendre à ma façon. Les plus vieux peuvent être motivés par une récompense s’ils atteignent leur objectif aux bulletins scolaires tels qu’une soirée au cinéma, un repas à leur restaurant préféré ou cette paire de souliers de course qu’il a vue au magasin. Autrement, essayez d’agrémenter la séance de leçons et de devoirs.  Les plus jeunes peuvent apprendre leurs mots de vocabulaire, les sons ou les syllabes sur un petit tableau blanc avec des crayons effaçables puisqu’ils aiment généralement jouer à faire semblant. En grandissant, utilisez deux dés pour lui faire pratiquer certaines notions telles que nommer deux nombres, mettre en ordre croissant/décroissant, le plus grand/petit, additionner/soustraire, multiplier/diviser, nommer le chiffre avant/après, ajouter ou enlever tel chiffre  à au total des dés, calculer ce qu’il manque pour obtenir un certain total.

En conclusion

Nous avons à cœur votre santé et celle de vos enfants. La chiropratique est un merveilleux allié pour votre santé. Il faut dire qu’une colonne désalignée interfère dans la transmission des informations provenant du cerveau vers le reste du corps. Par ailleurs, votre docteur en chiropratique peut vous aider à rendre votre bureau plus ergonomique (article), pour ajuster le sac à dos de votre enfant ou pour vous aider à adopter de saines habitudes de vie. Prenez un rendez-vous dès aujourd’hui pour une consultation.

Chiropratiquement vôtre, 

Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com

Sources :

ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Une bonne position pour les devoirs et les leçons, publié dans un journal dans la section « « Enseignement privé » en page 44

LE PROGRES D COATICCOK. 2017. Les saines habitudes de vie qui aident à la réussite scolaire, publié dans le journal Le Progrès de Coaticook le mercredi 9 août 2017, dossier La rentrée, page 8

TOUT POUR LE DOS. Inconnu. Comment améliorer votre posture à l’ordinateur, dépliant informatif, 2 pages

[1] AXO PHYSIO. Inconnu. Les maux de cou, ou cervicalgies, publié en ligne au http://axophysio.com/maux-au-cou/

[2] MALENFANT, Joëlle. 2010. La chiropratique et la douleur au cou, publié en ligne le 25 octobre 2010 au http://www.mamanpourlavie.com/sante/alternatives-naturelles/chiropratique/5287-la-chiropratique-et-la-douleur-au-cou.thtml

[3] AXO PHYSIO. Inconnu. Les maux de cou, ou cervicalgies, publié en ligne au http://axophysio.com/maux-au-cou/

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