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Lésion de surmenage : quand les mouvements répétitifs vous blessent
Les vacances sont souvent l’occasion de prendre une pause de notre travail de tous les jours pour se reposer tant physiquement que mentalement. Durant cette période de grâce, plusieurs éprouvent un relâchement des douleurs et des inconforts qu’ils connaissent habituellement. Une fois revenue à leurs tâches quotidiennes, ils se rendent compte que les douleurs et les inconforts reprennent de plus belles. Si tel est votre cas, vous souffrez peut-être de lésions dues aux mouvements répétitifs aussi connu sous le nom de lésion de surmenage.
Qu’est-ce qu’une lésion de surmenage ?
Comme son nom l’indique, une lésion due à un mouvement répétitif est « généralement causée par l’usage rapide et répété de muscles et articulations »[i]–[ii] Bien qu’elle touche un travail sur dix[iii], cette condition n’est pas strictement réservée au domaine professionnel puisqu’elle peut être causé par un mouvement relié à un passe-temps tels que les jeux vidéos, le tricot, le golf ou le tennis. Concrètement, les lésions de surmenage prennent différents noms selon la région qui y est touchée. Ainsi, vous pourriez être plus familier avec un syndrome du canal carpien, une épicondylite, une tendinite ou une lésion de la coiffe des rotateurs pour ne nommer que ceux-là.[iv]–[v]
Quels sont les symptômes ressentis ?
Il faut se rappeler que les lésions peuvent subvenir dans différentes région du corps comprenant notamment les doigts, les mains, les poignets, les coudes, les épaules, les genoux, les chevilles et les pieds.[vi] Par conséquent, les symptômes ressentis varient d’une personne à l’autre. Ils vont d’une sensation d’engourdissement ou de picotement à une sensation de brûlure et se manifeste aussi sous forme d’enflure. [vii]–[viii] Il n’est pas rare de constater que les douleurs se manifestent tout « d’abord la nuit, puis deviennent de plus en plus fréquentes au courant de la journée » [ix].
Quels sont les facteurs de risque ?
En plus des gestes répétés, les postures statiques ou qui ne sont pas naturelles pour le corps, un mouvement de flexion ou l’extension réitérée, une pression mise sur une partie du corps comme serrer son volant ou sa souris d’ordinateur, un repos insuffisant ou inefficace après un effort soutenu, la chaleur, le froid et même les vibrations[x] peuvent mener à des problèmes causant des lésions de surmenage. Les pays industrialisés seraient particulièrement à risque[xi] pour toutes sortes de raison comprenant un ordinateur mal positionné, une mauvaise posture au téléphone cellulaire, la surutilisation de la souris d’ordinateur, un clavier de travail non ergonomique et la liste continue.
Quelques conseils pour éviter les lésions de surmenage
- Variez les mouvements autant que possible
- Prenez des pauses pour protéger et reposer les articulations sollicitées [xii]
- Surveillez votre posture debout, assise et au cellulaire
- Ergonomie du poste de travail [xiii]
Que faire si vous pensez être atteint d’une lésion due à un mouvement répétitif ?
Lorsque vous ressentez une douleur qui semble due à une lésion de surmenage, vous pouvez appliquer de la glace[xiv] de manière indirecte pendant une quinzaine de minutes sur la région douloureuse. En effet, la glace est fort utile pour réduire l’inflammation et la douleur[xv] sauf, bien entendu, si vous êtes particulièrement sensible au froid. Il est également important de limiter le ou les gestes qui ont contribué à la douleur. [xvi] Pour ce faire, certains iront même jusqu’à porter une attelle pour restreinte, voire même mobiliser, l’articulation en cause. [xvii]
Il est toutefois important de garder en tête que « [n]on traitées, ces lésions peuvent entraîner des troubles qui exigeront une longue interruption de l’activité à la source du problème. »[xviii]–[xix] Il est également possible qu’une lésion mal soignée entraîne « des complications d’ordre neurologique beaucoup plus graves. » [xx] Vous devriez donc prendre rendez-vous avec votre docteur en chiropratique qui saura vous prodiguer des soins efficaces et personnalisés.[xxi]
Après avoir identifié les causes de vos douleurs, le chiropraticien pourrait effectuer des thérapies manuelles pour améliorer la mobilité des articulations touchées ou encore se diriger vers une thérapie des tissus mous pour détendre les muscles douloureux.[xxii]Il vous suggérera des exercices bénéfiques[xxiii] notamment des exercices d’assouplissement pour stimuler la circulation sanguine et réduire les tensions musculaires,[xxiv] des exercices pour réduire le stress ou encore des exercices ciblés pour renforcer certaines parties du corps. [xxv] Il sera un précieux allié pour vous fournir des stratégies de réadaptation et des conseils pour prévenir les blessures.[xxvi] D’ailleurs, « [l]a plupart des gens répondent bien au traitement et reprennent leurs activités courantes plus rapidement que s’ils avaient laissé le temps faire les choses. »[xxvii] Parfois le laser aide à accélérer la réparation des tissus endommagés. Si vous n’êtes pas familier avec la chiropratique, regardez ici pour avoir une meilleure idée du déroulement des deux premiers rendez-vous.
Dans tous les cas, n’oubliez pas que « [t]out patient a un rôle actif à jouer dans la réussite d’un traitement. Ainsi, le traitement des lésions de surmenage peut exiger de modifier son poste de travail, de prendre des pauses pour détendre les muscles et articulations surmenés, et de faire des exercices de relaxation et de musculation des zones affectées.»[xxviii] Faites le premier pas pour retrouver une santé optimale en téléphonant au (514) 723-2424 pour planifier votre consultation.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
Références :
[i] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[ii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[iii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[iv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[v] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[vi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[vii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[viii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[ix] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[x] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xiii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xiv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xvi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xvii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xviii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xix] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[xx] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxiii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxiv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxvi] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[xxvii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxviii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
Débuter l’année du bon pied
Vos douleurs sont-elles reliées à vos pieds ?
Malgré vos grands efforts pour maintenir un mode de vie sain et pour adopter une posture adéquate dans toutes vos activités, vous éprouvez tout de même des douleurs au dos ou à d’autres régions du corps ? La cause de votre malaise se situe peut-être au niveau des pieds. Bien que ceci puisse sembler surprenant, il faut garder à l’esprit que les pieds supportent tout votre corps et vos mouvements. Par analogie, les pieds agissent de la même manière pour votre corps que les fondations pour une maison. Par conséquent, des anomalies dans la biomécanique du pied peuvent exercer du stress sur différentes articulations ou régions du corps, notamment la cheville (périostite tibiale), le genou (gonalgie), la hanche (coxalgie) ou le dos (lombalgie)5. « En effet, des études ont démontré un lien entre les douleurs lombaires et les pieds plats, la pronation excessive, l’instabilité des chevilles et la dysfonction articulaire de la cheville. »1 Cependant, une entorse, un tendon d’Achille, une fasciite plantaire ou des épines de Lenoir peuvent également modifier la manière dont vous marchez. Voyons un peu plus en détail quelques-uns des problèmes liés aux pieds.
Le pied dans tous ses états
Loin de nous l’idée de faire l’inventaire de tous les problèmes liés aux pieds. Le présent article vise plutôt à identifier et à pallier certains obstacles situés dans la région plantaire qui pourraient être à l’origine de certains malaises récurrents. Sachez que ces anomalies peuvent être ressenties sous forme de douleurs et d’inconforts, mais qu’elles peuvent également ne présenter aucun symptôme. Pour cette raison, il est recommandé de consulter un chiropraticien dans une mesure préventive en cas de doute ou de présence d’antécédents familiaux. À la Clinique Solution Santé Chiropratique inc., le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. pourra vous conseiller afin de prévenir ou de traiter ces anomalies. Si vous souffrez de problèmes plantaires, sachez que vous n’êtes pas seul puisque près de 80% des gens dans la vingtaine en souffre et la presque totalité des gens dans la quarantaine6.
Pieds plats, hyperpronation et pied valgus
Si le fait d’avoir des pieds plats peut vous exempter d’être enrôlé dans l’armée, il faut aussi savoir que le pied plat présente un affaissement au niveau de ses arches et une raideur au niveau de la voûte plantaire7. Il faut savoir que le fait d’avoir les pieds plats est la conséquence directe de souffrir d’hyperpronation ou de pied valgus.5 Concrètement, un pied plat a de la difficulté à répartir adéquatement les forces de son contact avec le sol1 et, par conséquent, absorbe moins bien les chocs, offre moins de stabilité et change l’alignement naturel du corps.11 Cette situation se répercute sur d’autres structures du corps telles que le dos.
Du côté des coupables, il faut pointer le doigt vers les facteurs de stress quotidien tels que marcher ou se tenir debout de façon prolongée, d’anciennes blessures, des problèmes de santé11, le fait de répartir le poids de son corps sur un côté plutôt que l’autre, un trouble de développement chez l’enfant et même l’hormone ocytocine, aussi connue sous le nom de relaxine, qui est dégagé lors de l’accouchement pour faciliter l’ouverture du bassin.
Parmi les signaux d’alarme soulignons le fait d’avoir une démarche avec les pieds qui pointe vers l’intérieur5, boiter, avoir le talon courbé vers l’extérieur,7 un genou qui tourne vers l’intérieur, avoir une épaule plus basse que l’autre, remarquer une inclinaison pelvienne, des chaussures qui ne sont pas usées de manière uniforme10 ou encore des douleurs aux genoux, aux hanches, au cou, au dos,11 aux jambes5ou aux fessiers. Si tel est votre cas, vous devriez prendre rendez-vous avec votre chiropraticien pour investiguer la situation. Sachez tout de même que le tiers de la population connaît un problème de pied plat.11
Pour corriger la situation, il est possible d’avoir recours à des manipulations chiropratiques pour positionner adéquatement les os et les articulations des extrémités ou encore d’avoir recours à des supports plantaires5 pour assurer une meilleure pronation, un meilleur support et plus de confort.Il ne faut pas négliger ce problème parce qu’il peut mener, en plus des inconforts, a des problèmes comme la périostite du tibia5, la tendinite d’Achille et la fasciite plantaire. Chez la femme, les études démontrent que celle aux prises avec ce problème est 50% plus susceptible de souffrir de douleur lombaire que celle qui n’a pas les pieds plats.11
Entorse
Il suffit de peu de choses, un faux mouvement par exemple3, pour se trouver aux prises avec une entorse. L’entorse est, en fait, une déchirure d’un ligament qu’elle soit totale ou partielle qui peut être associée à une fracture.7 C’est la cheville qui est le plus à risque de subir une entorse.3 Comme toutes blessures, les entorses peuvent laisser des séquelles3 notamment des lésions au niveau des ligaments7. Pour réduire l’inflammation, il est important d’appliquer de la glace pendant une quinzaine de minutes à plusieurs reprises dans les premières 48 heures.7
Cheville instable
Mine de rien, la cheville est sollicitée à de nombreuses occasions chaque jour. Nous ne réalisons souvent pas toujours que le seul fait de monter un escalier requiert de notre cheville de supporter jusqu’à sept fois notre poids. Par ailleurs, certaines activités comme la course, la raquette ou le soccer lui demandent un effort supplémentaire.3 Il n’est donc pas surprenant de constater que les douleurs aux chevilles ont plusieurs origines, un faux pas, un coup, un entraînement intensif,3 une fracture, une entorse, de l’inflammation, une infection, une difformité du pied tel qu’un pied trop plat7 ou même une déficience du contrôle neuromusculaire1. En plus de risquer de blesser les ligaments et d’étirer les muscles3, « [d]es études ont démontré une corrélation entre une instabilité de la cheville de moyenne à grave et les risques de douleurs lombaires ».1 Bien que les causes soient nombreuses, le choix de chaussures qui supporte la cheville, une certaine vigilance dans vos activités et déplacements ainsi qu’un examen neuromusculosquelletique sont utiles pour prévenir les blessures aux chevilles.
Inégalité des jambes
L’inégalité des jambes, comme son nom l’indique, est une différence de longueur entre les deux jambes. Pour palier à cet écart, le corps cherche à compenser ce qui peut causer des douleurs au niveau des muscles et des tissus mous et même entraîner une scoliose.1 Il faut savoir que « [l]orsque vous marchez, vous exercez une pression équivalente à cinq fois votre poids sur chaque pied»5. Il est important de procéder à un examen neuromusculosquelletique pour s’assurer que l’inégalité des jambes n’est pas causée par un désalignement du bassin. Si tel est le cas, les ajustements chiropratiques peuvent être utiles. Autrement, il faudra peut-être se tourner vers un support plantaire.
Tendon d’Achille
Le tendon d’Achille, aussi connu sous le nom de tendinite Achillée,5 se caractérise par une douleur derrière la cheville légèrement au-dessus du talon. Elle peut être la conséquence d’un pied plat, mais peut également être causée par le port de chaussures qui ne supportent pas bien le pied soit parce qu’elles sont trop plates ou trop usées ou encore par l’absence d’un échauffement ou d’un étirement adéquat entourant une activité sportive, notamment lorsque le sportif modifie la fréquence ou l’intensité de son activité.7
Fasciite plantaire
Il faut savoir que la fasciite plantaire « est une inflammation du fascia plantaire, une membrane fibreuse qui va de l’os du talon à la base des orteils »9 et qui soutient la voûte plantaire. Au Canada, il s’agit de la deuxième cause de douleurs reliées aux pieds.9
Parmi les facteurs de risques, soulignons l’obésité, la pratique intensive de sports notamment la course et le jogging, marcher pieds nus, avoir les pieds creux ou plats, porter des chaussures qui n’offrent pas un support de la cambrure du pied ou dont le talon est particulièrement dur ainsi que de se tenir longtemps sur une surface dure.8-9 Pour prévenir l’apparition de fasciite plantaire, il est intéressant de faire des exercices d’étirement au niveau du dessous du pied, du tendon d’Achille et mollet.9
Pour réduire la douleur, vous pouvez masser votre talon afin d’assouplir le fasciite et y appliquer chaque jour de la glace pendant une vingtaine de minutes.9 Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous suggère d’éviter de marcher pieds nus le temps que la douleur persiste. Il pourrait également vous suggérer de prendre une pause sur les exercices qui sollicitent les articulations portantes. Sachez qu’il existe également des semelles adaptées à cette condition.
Épines de Lenoir
Une épine de Lenoir est un phénomène relativement courant6 qui touche environ 11% de la population9. Sans être une maladie à proprement parler9, une épine de Lenoir est un dépôt de calcium situé sur l’os de la cheville6 plus précisément où le fascia plantaire rejoint l’os du talon9. Cette anomalie du pied peut être causée par une fasciite plantaire chronique. 8-9 Pour cette raison, les conseils pour la traiter et pour réduire la douleur sont les mêmes que pour la fasciite plantaire.9
Pistes de solution
Les soins chiropratiques
Nos fidèles lecteurs savent déjà que les docteurs en chiropratique ont suivi une formation universitaire de cinq ans qui leur permet de procéder à des examens neuromusculosquelletiques comprenant une analyse de posture, de poser un diagnostic et d’analyser des radiographies relatives aux squelettes. Ils sont également habiletés à vous fournir un programme d’exercices de réadaptation,3 des exercices et des étirements physiques de base4-6 ainsi que programme de remise en forme qui respectent vos besoins et votre capacité physique4. Il pourrait notamment chercher à développer votre force musculaire4-6 notamment au niveau du pied6 pour faciliter le mouvement4, s’intéresser à la stabilisation des jointures6 ou travailler la souplesse et la flexibilité d’un muscle4. Au niveau des traitements à proprement parler, la chiropratique « est en mesure de vous fournir un programme de santé sans intervention chirurgicale pour vous aider à vous sentir mieux »6 qui peut comprendre des ajustements chiropratiques spécifiques pour stabiliser la posture6, corriger un bassin désaligné ou la position des os de la cheville3, « rétablir la mécanique des articulations »3 et relâcher le stress dans le corps6. Bien entendu, il est nécessaire de procéder à une étude approfondie de votre situation afin d’identifier les causes de vos malaises et ainsi apporter une solution adéquate.
Trouver chaussure à son pied
Du coup de foudre au confort, différents facteurs influencent notre choix en matière de chaussures. Toutefois, rares sont ceux d’entre nous qui prennent le temps de choisir une paire de chaussures en fonction de leur santé. Pourtant, vos chaussures préférées peuvent être à l’origine de vos problèmes de pieds ou de santé.5 En fait, « [s]i une chaussure est mal ajustée ou trop usée, votre cheville peut alors être déviée. »3 Autant que possible, privilégiez une chaussure fermée qui possède une arche et un support au niveau de la cheville. N’hésitez pas à investir dans une chaussure de qualité qui est adaptée aux sports que vous pratiquez. Certains modèles sont adaptés pour les personnes aux prises avec des pieds plats ou sont munies d’une arche plus haute pour assurer le maintien.5 Voici quelques précisions au niveau de trois chaussures populaires.
Souliers à talons hauts
Symbole de féminité, les souliers à talons hauts modifient notre posture et notre démarche parce qu’ils placent les talons aux dessus des orteils. Concrètement, cette posture crée un désalignement des hanches, des épaules et du dos qui nous incites à courber les orteils. Par ailleurs, la pression exercée sur la plante du pied double (57%) lorsque le talon est de deux pouces et fait plus que tripler (76%) quand le talon est de trois pouces comparativement à un talon d’un pouce (22%). Au niveau physique, le port de souliers à talons hauts entraîne des risques d’entorse ou de fracture de la cheville, d’arthrite, de dégénération des tissus, de douleurs et d’engourdissement des nerfs situés entre le 3e et le 4e orteil, d’élargissement de la partie arrière du talon, de méta tarsalgie soit une douleur située à la rencontre du pied et des orteils, d’avoir un orteil plié en Persane ou encore que les muscles du mollet se serrent ou rapetissent. Pour limiter ces risques, mieux vaut limiter la hauteur de ses souliers à talons hauts et limiter le nombre d’heures qu’ils sont portés. N’hésitez pas à changer de paire au cours de la journée ou lors de déplacements plus importants.
Sandales de type tong
Les sandales de type tong sont des sandales assez courantes durant la saison estivale et sur les plages du sud. Il s’agit généralement de sandales plates qui ne tiennent que par une petite bande de tissus entre les orteils. S’il n’y a rien de bien dommage lorsqu’elles sont portées le temps d’utiliser une douche publique ou pour se rendre à la plage, elles sont beaucoup moins inoffensives lorsqu’elles sont portées sur une longue période de temps. À vrai dire, ce modèle manque de stabilité, de protection et ne permet pas une bonne absorption des chocs entre le sol et les os. Par ailleurs, le fait de devoir contracter les orteils pour maintenir la sandale en place modifie votre démarche naturelle ce qui peut occasionner des douleurs et des problèmes au niveau des talons, des chevilles, des genoux, des hanches et du dos. Plus concrètement, il y a des risques d’inflammation des tendons, de tendinite, de fasciite plantaire et de faire des bonions ou d’aggraver ceux déjà présents. Les inconditionnels des sandales devraient plutôt choisir un modèle qui possède une arche plantaire, un soutien au niveau de la cheville et une petite élévation au niveau du talon.
Soulier mince avec orteils
Tel que présenté à travers le Courrier Santé de juin 2013 intitulé Prudence avec les nouveaux souliers minces avec orteils séparés : « Un bon nombre de patients me questionnaient concernant les nouveaux souliers minces avec orteils séparés qui sont conçus pour avoir le sentiment de courir pieds nus. Malgré la popularité grandissante de ces chaussures, je suis convaincu que l’absence de talon pour absorber le choc subit lors d’une activité telle que la course n’est pas du tout appropriée et risque d’engendrer des maux de dos. Je vous recommande plutôt d’opter pour un soulier de course avec une semelle épaisse qui soutient davantage votre cheville et la pression exercée sur le talon. Ce type de chaussures est bon à adopter pour toutes les activités légères où vous auriez l’habitude de vous promener pieds nus.»
Support plantaire : orthèses et talonnettes
Pour diverses raisons, il est possible que votre corps ou votre pied ait besoin d’un support supplémentaire. Il existe une grande variété de supports plantaires tant au niveau de la forme, du matériau que de l’utilité. De manière générale, une orthèse ressemble à une semelle qui peut être amovible ou moulée à même une chaussure, alors qu’une talonnette est plutôt une semelle amovible qui couvre un peu plus que la région du talon. Selon les besoins du patient, les supports plantaires peuvent servir de protection ou de soutien d’une blessure, permettre une réadaptation adéquate d’une zone du corps, réduire la douleur ressentie, augmenter la mobilité du porteur, aligner le corps ainsi que compenser ou corriger une difformité.2
Sachez que « [l]es chiropraticiens sont formés pour évaluer le bien-fondé de [recommander] des orthèses sur mesure. Cette évaluation repose notamment sur l’observation, l’analyse de la démarche, l’analyse fonctionnelle et des examens neurologiques et orthopédiques. »2 Ces examens neuromusculosquelettiques permettent de considérer le corps dans son ensemble afin de vérifier si le problème est un symptôme causé par un problème qui se situe dans une autre région du corps. Une fois que le docteur en chiropratique a mis le doigt sur la ou les causes du malaise, il sera en mesure de vous tourner vers la solution qui convient le mieux à votre situation. Parfois, il suffit d’une petite talonnette pour rétablir l’égalité des jambes, d’une orthèse fabriquée en série pour prévenir la fatigue musculaire ou tendineuse ou encore d’une orthèse sur mesure pour corriger une difformité structurelle. Aussi connues sous le nom de semelles orthopédiques, les orthèses sur mesure ont pour objectif de maintenir la structure des os et des muscles qui composent le pied lorsque vous êtes debout ou en mouvement.6 Au besoin, le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous dirigera vers un podiatre pour qu’il prépare une orthèse personnalisée.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
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61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
1) Association chiropratique canadienne. 2016. De la tête aux pieds : l’influence de vos pieds sur la santé de votre dos, publié le 11 mai 2016 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/de-la-tete-aux-pieds-linfluence-de-vos-pieds-sur-la-sante-de-votre-dos/
2) Association chiropratique canadienne. 2016. Mieux comprendre les orthèses, publié le 20 avril 2016 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/mieux-comprendre-les-ortheses/
3) Association des chiropraticiens du Québec. 2012. La chiropratique et les problèmes de chevilles, publié en ligne le 1er août 2012 au https://www.chiropratique.com/45-article-la-chiropratique-et-les-problemes-de-chevilles.html
4) Association des chiropraticiens du Québec. 2012. La stabilité du genou, publié en le 1er août 2012 au https://www.chiropratique.com/39-article-la-stabilite-du-genou.html
5) Brackenbury, Wade. American Chiropractic Clinic. 2014. Mes douleurs de genou et de bas du dos sont-elles liées à mes pieds?, publié le 13 juillet 2014 au http://acc.vn/fr/pieds-plats-et-douleurs-de-genou/
6) CHIROPRATIQUE BROSSARD. 2016. Maux de pied, publié le 11 janvier 2016 au http://chiropratiquebrossard.com/mauxdedos/maux/maux-de-pied.html
7) MORIN, Louis-Philippe. 2015. Douleurs aux chevilles – pieds, publié le 1er avril 2015 au http://chiropratiquesillery.ca/douleurs-aux-chevilles-pieds/
8) CENTRE CHIROPRATIQUE PLAISANCE GIGNAC. 2011. Fasciite plantaire / Épine de Lenoir, publié en 2011 au http://www.chiroplaisancegignac.com/glossaire_pourquoi_consulter_torticolis_entorse_cervicale_mal_de_cou_maux_de_tete.php?id=73
9) Scheldeman, Alain. Date inconnue. Fasciite plantaire versus épine de Lenoir, publié en ligne au http://www.actionsportphysio.com/fr/rubrique-sante/blessures/fasciite-plantaire/
10) FOOT LEVELER’S. Date inconnue. It’s a Chain Reaction, publié en ligne au http://naturallywell.com.au/foot-levelers-orthotics
11) FOOT LEVELER’S. 2016. Foot Leveler Scanner-Pronation, publié le 28 avril 2016 au http://fnschiro.com/2016/08/foot-leveler-scanner-pronation/
Nos aînés entre les bonnes mains de la chiropratique
Les recherches constantes et les nombreuses innovations technologiques ont permis de prolonger notre espérance de vie. Pourtant, en vieillissant, ce qui nous préoccupe n’est pas tant de vivre longtemps, mais de vivre mieux. Ce n’est pas pour rien que les vœux d’anniversaire et de nouvelle année sont souvent liés à la santé. Sans elle, notre qualité de vie et notre autonomie sont compromises. La journée mondiale de l’Alzheimer, qui a lieu le 21 septembre, nous rappelle que la vieillesse apporte son lot de difficultés. Si la chiropratique n’est pas en mesure de vous aider à retrouver la mémoire, elle peut néanmoins être une précieuse alliée pour conserver une santé optimale, pour réduire les douleurs musculosquelettiques, pour préserver sa mobilité et pour prévenir d’éventuels problèmes de santé.
Pourquoi parler de chiropratique pour les aînés ?
Force est de constater qu’« au Canada, les problèmes musculosquelettiques (MS) sont les causes les plus courantes de douleurs et d’invalidité à long terme chez les plus de 60 ans »1. Ce qui est le plus troublant, c’est de constater que 80 % des aînés souffrent de douleurs chroniques2, qu’elles apportent des limitations chez plus de 25 % des aînés et que celles-ci peuvent mener à la dépression. Malheureusement, plusieurs personnes croient à tort qu’il est normal de vivre avec la douleur, que cette situation est inévitable lorsque nous prenons de l’âge. Cette récente étude apporte une lueur d’espoir. Elle soutient que la chiropratique améliore la santé des personnes âgées et les incite à bouger davantage, ce qui les rend moins sujets aux problèmes chroniques et vulnérables aux symptômes liés à l’arthrite en plus d’écourter leurs séjours en soins de longue durée et à l’hôpital. Lisez l’encadré ci-dessous pour en apprendre plus.
« Une étude Rand de 2013 qui ont comparé des patients de 75 ans et plus traités et non traités en chiropratique a révélé que :
* 87 % des patients de 75 ans et plus traités en chiropratique définissent leur santé de bonne à excellente. Chez les patients non traités en chiropratique, ce taux chute à 67 %.
* Les patients traités en chiropratique font de l’exercice plus régulièrement et mènent une vie sociale plus riche. Ils sont également moins enclins à prendre des médicaments d’ordonnance.
* Les patients traités en chiropratique font état de :
– 15 % moins de problèmes chroniques
– 22 % moins de symptômes d’arthrite
– 15 % moins de temps en résidence de soins de longue durée
– 21 % moins de temps d’hospitalisation au cours des trois dernières années »1
La chiropratique est une thérapie manuelle qui peut vous aider à soulager la douleur, à optimiser la fonction des muscles et des articulations, à ralentir la progression d’une dégénérescence articulaire ou vertébrale, à adopter une meilleure posture dans vos activités quotidiennes, à améliorer la coordination et l’équilibre ainsi qu’à aider à réduire les risques de chute. Elle peut être utile pour traiter, entre autres, la dorsalgie, l’arthrite, l’arthrose et la dégénérescence discale.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
1Association chiropratique canadienne. (2014). La chiropratique pour les personnes âgées. Publié en ligne le 1er octobre 2014. Repéré à http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/la-chiropratique-pour-les-personnes-agees/
2Association chiropratique canadienne. (2016). La chiropratique pour les aînés. Publié en ligne le 13 avril 2016. Repéré à http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/la-chiropratique-pour-les-aines/
Articles similaires déjà parus sur notre blogue :
* Prévenir les blessures aux hanches, aux genoux et aux chevilles par la chiropratique.
* Prendre soin de sa colonne vertébrale.
* Pour un système immunitaire au sommet.
Lectures complémentaires :
* Peut-on prévenir la maladie de Parkinson
* Intestins_fragiles-Septembre
* La fibromyalgie : vérités et faussetés
Préparez votre saison de bicyclette
La pratique du vélo est un peu plus compliquée en hiver alors qu’il faut faire face à la neige et à des températures sous zéro. Pour que le corps ne perde pas sa force et ses acquis, plusieurs cyclistes se tournent vers le spinning, le ski de fond ou la natation pour demeurer au sommet de leur forme. Il serait judicieux d’ajouter également quelques exercices de renforcement ciblés pour les besoins des cyclistes au niveau des abdominaux, des lombaires et du haut du corps. Il est bien important de ne pas négliger la souplesse des muscles sollicités en ajoutant une série d’étirements.
Voici donc quelques exercices et étirements qui pourraient vous éviter de fâcheuses blessures une fois que le mercure à la hausse. Naturellement, certains exercices pourraient ne pas convenir à votre condition. Il est donc important de vérifier votre santé musculosquelettique auprès d’un docteur en chiropratique avant d’entreprendre un programme d’exercices ou d’entraînement. De manière générale, il est recommandé de faire un total de trois séries d’une quinzaine de répétitions du même exercice et de prendre une pause de 30 secondes entre chaque série. En cas de douleur, cessez immédiatement l’exercice.
Renforcer les abdominaux
Les abdominaux jouent un rôle important pour assurer la stabilité et l’équilibre sur le siège du vélo et davantage lorsque le cycliste se tient debout. Pour travailler plus en profondeur les stabilisateurs, le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous suggère les exercices de suivants sur un ballon. À défaut, vous pourriez très bien les faire directement au sol.
Les redressements assis classiques : Le dos appuyé contre un ballon et les mains sur les tempes, tentez de ramener vos coudes le plus près des genoux en soulevant le haut du corps.
Variante au sol :
1) Les redressements assis obliques : Le principe est le même que les redressements assis classiques. La différence réside dans le fait que vous tentez de toucher votre genou gauche avec votre coude droit avant d’alterner en tentant de toucher votre genou droit avec votre coude gauche.
Variante au sol :
2) Le Jackknife renversé ou la planche abdominale/gainage planche : Les mains au sol, allongez-vous sur le ventre de façon que seules vos jambes soient soutenues par le ballon. En gardant les mains au sol, ramenez vos jambes près des fesses. Maintenez quelques secondes et retournez à la position de départ. Variante au sol : allongé sur le ventre, placez les mains et les avant-bras contre un tapis de son. Soulevez le bassin en prenant appui sur les genoux et les avant-bras. Maintenez une vingtaine de secondes. Pour augmenter le niveau de difficulté, maintenez la position plus longtemps ou prenez appui sur les orteils plutôt que sur les genoux.
Variante au sol :
Renforcer le dos et les lombaires
Les lombaires participent au maintien de la colonne vertébrale et travaillent de concert avec les abdominaux. En plus de réduire les risques de contracter des maux de dos, renforcer les lombaires vous aidera à gagner de la puissance lors de vos randonnées à vélo.
Exercice de table pour tous : Placez-vous à quatre pattes au sol. Allongez le bras gauche et la jambe droite simultanément. Maintenez quelques secondes avant de revenir à la position initiale. Ensuite, allongez le bras droit et la jambe gauche simultanément. Variante : plutôt que d’être au sol, vous pouvez soutenir votre tronc avec le ballon.
Variante :
1) Les extensions lombaires : Initialement, vous devez vous allonger sur le ventre en étant seulement retenu au niveau des jambes. Cet exercice consiste à se pencher vers l’avant en formant un angle droit (90o) pour ensuite revenir à sa position initiale. Plusieurs centres de conditionnement physique possèdent un appareil adapté pour faire les extensions lombaires. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez très bien faire l’exercice sur un ballon en plaçant vos pieds à la base du mur pour vous assurer plus de stabilité. Une autre possibilité est de faire l’exercice sur une table de cuisine ou de salle à manger robuste.
Variante :
2) Le chat : Placez-vous à quatre pattes au sol. En expirant, regardez droit en avant. En inspirant, rentrez la tête entre les bras et courbez le dos.
Renforcer le haut du corps
En cyclisme, le haut du corps est particulièrement sollicité lorsque le cycliste est debout sur les pédales et que ses fesses ne touchent plus à la selle. On dit alors que le cycliste est en position de danseuse. C’est également le cas lorsqu’il doit tirer sur les poignées pour retrouver son équilibre. Les deux derniers exercices de cette section servent à renforcer les épaules et les pectoraux.
1) L’épaulé jeté : Il s’agit de prendre une barre au sol en fléchissant les genoux, de la ramener à la hauteur des épaules et de poursuivre l’ascension à bout de bras. Le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous suggère fortement d’être assisté par un entraîneur pour exécuter l’exercice d’épaulé jeté, car cet exercice est souvent mal exécuté, ce qui est dommageable pour votre dos. Une bonne posture implique que le dos demeure droit, la poitrine sortie et la tête relevée. Si vous ne fréquentez pas les centres de conditionnement physique ou que vous n’avez pas accès aux services d’un professionnel qualifié pour vous enseigner l’exercice, il est préférable d’opter pour le poids libre. Variante : en position assise ou debout, tenez un poids dans chaque main en gardant les coudes à angle droit (90o) devant vous. Ensuite, levez les bras de manière à former un « V ». Revenez à la position initiale.
Variante :
2) Les tractions ou pompes (push-up) : Couchez-vous au sol sur le ventre et placez les paumes contre le sol en formant un angle droit (90o). En vous appuyant sur les orteils, soulevez le corps avec les bras en prenant soin de ne pas courber le dos. Variante : si vous n’arrivez pas à faire des tractions classiques, vous pouvez essayer d’appuyer vos bras sur l’une des marches d’un escalier. L’idéal est de choisir celle qui est le plus près du sol, mais vous pouvez commencer plus haut dans l’escalier et descendre vers le sol au fur et à mesure que vous prenez de la force musculaire. Une autre option est de faire l’exercice en gardant les genoux au sol, ce qui est communément appelé demi-tractions.
Variante :
3) Les élévations frontales : debout avec les bras le long du corps, tenez un poids dans chaque main. Amenez votre main gauche devant vous en gardant le dos de la main vers le haut et le poids vers le sol. Vous pouvez monter le bras à une hauteur légèrement plus élevée que l’épaule si vous en avez la force. Recommencez la même procédure avec la main droite.
Étirements tout en souplesse
Si les exercices vous permettent d’augmenter votre force et votre puissance, les étirements n’en sont pas moins importants, car ils vous permettent de conserver la souplesse des muscles. Le fait de bouder les étirements après un entrainement vous met inutilement à risque de subir des blessures. Il est donc bien important de faire chaque étirement au moins trois fois en maintenant une trentaine de secondes. Les régions à étirer :
1) Le côté externe des cuisses appelé bandelette illiotibiale : Se tenir debout parallèlement à un mur en s’appuyant sur le mur d’une main de manière à être légèrement en angle. Soulevez le pied parallèle au mur et passez-le derrière la jambe opposée. Recommencez de l’autre côté. | |
2) L’avant de la hanche appelé psoas : En position debout, avancez une jambe à l’avant en pliant le genou de manière à former un angle droit. En gardant le dos droit, étirez l’autre jambe vers l’arrière. Maintenez la position quelques secondes et alternez les jambes. | |
3) Étirement des quadriceps : En position debout, pliez un des genoux et maintenez-le en place avec votre main pendant quelques secondes. Au besoin, servez-vous de la main libre pour prendre appui contre un mur. | |
4) Étirement des mollets: Se tenir debout devant un mur en s’y appuyant à l’aide des deux mains de manière à être légèrement en angle. Soulevez un des talons afin qu’un seul mollet offre une résistance. Maintenez quelques secondes et alternez. | |
5) L’arrière des cuisses appelé ischiojambiers : Placez une jambe en extension sur un appuie-pied ou une marche d’appoint en fléchissant légèrement le genou resté au sol. Maintenez quelques secondes et alternez. | |
6) Le bas du dos appelé lombaire : Assis au sol avec les jambes en extension, penchez-vous le plus loin possible pour que vos mains aillent rejoindre vos pieds ou vos chevilles. | |
7) Étirement des avant-bras: En position debout ou assise, joignez les mains à plat l’une contre l’autre légèrement en dessous du cou avant de descendre à la hauteur des hanches. |
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Le genou du cycliste – nos solutions
La faiblesse des muscles stabilisateurs du tronc est souvent à l’origine des douleurs au dos ressenties après avoir fait de la bicyclette. En compensant cette faiblesse, le corps est sujet à connaître des épisodes de spasmes, des élongations musculaires ou des entorses ligamentaires. Pour cette raison, le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous recommande de faire des exercices de renforcement au niveau des muscles abdominaux et dorsaux.
Le genou du cycliste
Aussi connue sous le terme dysfonction fémoro-patellaire, la douleur est ressentie à l’avant du genou. C’est la pression entre le fémur et la rotule qui est responsable de cette douleur. Si tel est votre cas, vérifiez la position et la hauteur de la selle de la bicyclette pour vous assurer que le genou ne subit pas une trop grande flexion. Autrement, le coupable pourrait être « l’utilisation de trop gros braquets principalement lors des montées fréquentes et intenses »[1]. Si vous êtes sujet à ressentir des douleurs aux genoux après une séance de cyclisme, il serait intéressant de faire des exercices visant à renforcer les différents muscles de vos jambes avant d’enfourcher votre vélo, mais également entre deux randonnées.
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Vélo et chiro, un duo gagnant
Les athlètes ne sont pas à l’abri des problèmes musculosquelettiques, et ce, même s’ils ne pratiquent pas de sports extrêmes. Chez les cyclistes, les douleurs au cou ou au dos ressenties lors de la pratique de randonnée en vélo peuvent être causées par différents facteurs tels le manque de force au niveau des abdominaux et des lombaires, une mauvaise posture à bicyclette et une selle dont la hauteur ou le positionnement ne sont pas adaptés au cycliste.
La chiropratique pour les cyclistes amateurs ou professionnels
Grâce à un examen physique approfondi, le docteur en chiropratique est habileté à détecter les problèmes d’ordre musculosquelettique et à en identifier leurs causes. La chiropratique est une option intéressante à la suite d’un accident de sport puisqu’elle accélère la guérison et améliore les résultats obtenus, qu’elle soit utilisée seule ou en combinaison avec d’autres traitements.
À court terme, les traitements chiropratiques peuvent vous aider à réduire la douleur. Toutefois, les bienfaits les plus intéressants pour les sportifs se manifestent à long terme. Parmi les nombreux bénéfices qu’apporte la chiropratique, soulignons l’amélioration de l’amplitude des mouvements, la souplesse, la coordination, l’équilibre, l’agilité, un corps renforcé, la prévention des blessures et l’augmentation des performances.
Bien que la majorité des traitements touchent la colonne vertébrale, le chiropraticien est également formé pour traiter les extrémités notamment l’épaule, le coude, les poignets, les hanches ou les genoux. Les ajustements chiropratiques permettent d’améliorer la mobilité et la fonction générale du corps ainsi que celles d’une région localisée. Si le docteur en chiropratique s’intéresse autant à la colonne vertébrale, c’est parce qu’elle est le support principal de l’organisme et qu’elle protège le système nerveux lequel gère la force et les fonctions de tout le corps humain. Par conséquent, il vérifie et corrige l’alignement de la colonne pour s’assurer qu’elle est la plus droite possible et tout à fait fonctionnelle. Au besoin, il peut vérifier l’amplitude de mouvement des muscles douloureux, la force musculaire des jambes ainsi que l’alignement des genoux, du bassin et des pieds. Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. peut être d’un grand secours si vous ressentez des douleurs au cou, aux bras, aux mains, au bassin, au bas du dos ou aux genoux, et si vous ressentez des crampes aux mollets ou une perte de force au niveau des pouces.
Témoignages : La chiropratique efficace pour les cyclistes
Julie De Serre, 19 février 2015
« Depuis que je me fais ajuster, je peux continuer à faire les sports que j’aime (longues randonnées, vélo de route, ski (de fond/alpin), patin). C’est merveilleux parce que c’est essentiel à ma santé physique…et mentale !! Merci Pascal ! » (Patiente depuis avril 2010, conditions initiales : douleur chronique au cou et bursite à l’épaule droite)
Wendy Gamboa, 22 janvier 2015
« Je suis venue à la clinique en raison de migraines. Après les ajustements, les maux de tête se sont éloignés. Je me sens avec plus d’énergie, ce qui me permet d’avoir plus de temps pour les activités que j’aime faire comme badminton, le vélo et la course. Maintenant j’ai changé beaucoup. J’ai adopté aussi une meilleure style de vie, plus actif et une diète aussi plus santé. Merci Dr Paquet pour le traitement. Vous avez changé ma vie pour le mieux. » (Patiente depuis 2011)
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Du « kinesio taping » comme pour les athlètes professionnels : un pas pour vous aider à atteindre vos objectifs de remise en forme
Depuis déjà quelques années, la Clinique Solution Santé Chiropratique offre une thérapie appelée « bandage kinésiologique ». Pour vous aider à mieux comprendre cette thérapie complémentaire de plus en plus utilisée sur les terrains de sport, nous vous avons préparé cet article.
Les grandes questions sur le bandage kinésiologique :
Qu’est-ce que le bandage kinésiologique ?
Le concept de « kinesio taping » a été inventé en 1973 par le chiropraticien japonais Kenzo Kase. Il s’agit d’un traitement qui utilise des bandes élastiques autocollantes pour soulager les douleurs musculoarticulaires bénignes, pour stabiliser les entorses, pour réduire les tensions musculaires et pour aider à prévenir d’autres blessures.
Bien qu’il existe plusieurs marques de bandes kinésiologiques, la majorité est fabriquée en coton, sans latex afin d’être hypoallergéniques. Les bandes ont une élasticité modérée semblable à celle de la peau en plus d’un agent adhésif qui permet aux bandes de tenir même lors de la pratique de la natation ou d’exercices intenses. Il faut savoir qu’elles ne contiennent aucun médicament, donc pas de contrindications. Elles sont hydrofuges et ont une durée de vie jusqu’à cinq jours. Selon les besoins et les préférences du professionnel de la santé, elles sont offertes en rouleaux ou en bandelettes prédécoupées en forme de «I», «X» , «Y» ou d’éventail afin de mieux épouser l’articulation ou le muscle. Certains fabricants proposent même des coupes spécialisées pour les différentes parties du corps. Elles sont également offertes dans différentes couleurs passant du beige couleur peau au bleu électrique, mais cette particularité n’est souvent que pure coquetterie selon la marque utilisée.
Quelques synonymes : Bandes kinésiologiques, kinésio tape, tape, taping, taping sportif, bandage adhésif thérapeutique bande ou ruban, kinesio taping, kinesiology elastic, bandes thérapeutiques, bandes d’acuponcture, bandes athlétiques…
À qui sert le bandage kinésiologique ?
Plusieurs athlètes olympiques et athlètes professionnels ont recours au bandage kinésiologique pour améliorer leurs performances. Dans les années 1970, le docteur Fish a été un précurseur des bandes élastiques pour protéger les chevilles des basketteurs et un peu plus tard auprès des footballeurs. Le bandage kinésiologique n’est désormais plus réservé qu’à une élite puisque plusieurs professionnels de la santé, dont les chiropraticiens, y ont recours, notamment dans les cas de douleurs chroniques.
Comment fonctionne le bandage kinésiologique ?
Le docteur Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. utilise une ou plusieurs bandes élastiques autocollantes pour soutenir les muscles et les tendons autour de la région problématique. Selon votre condition, il peut être nécessaire d’appliquer plusieurs bandes afin de stimuler neurologiquement les récepteurs de la peau et ainsi augmenter l’activité du système nerveux central et périphérique. Il existe plusieurs techniques d’utilisation du bandage kinésiologique qui reposent essentiellement sur le principe du « strapping » et du « taping ».
Le « strapping » aussi appelé « streching » limite l’amplitude de mouvement, car le bandage est posé en l’étirant. Cette technique a un effet thérapeutique structurel. En fait, lorsqu’un muscle est enflammé, l’espace entre la peau est le muscle est comprimé, ce qui met également de la pression sur la circulation lymphatique et la circulation sanguine. Cette situation crée une sensation de douleur au niveau la zone touchée. En étirant la peau lors de la pose de la bande autocollante, des plis s’y formeront permettant ainsi de surélever légèrement la peau. Ce faisant, il y aura plus d’espace entre la peau et le muscle ainsi qu’un meilleur drainage lymphatique et sanguin. Par ailleurs, la bande maintient le muscle dans une position étroite formant une barrière mécanique aux mouvements ou aux amplitudes de mouvements qui pourraient être potentiellement dommageables. Cette technique permet d’améliorer la mobilité articulaire et le réflexe myotatique, soit une contraction du muscle en réponse à son propre étirement.
À l’inverse, il s’agit de « taping » lorsque la bande est posée sans être étirée. Dans ce cas, l’effet thérapeutique sera neurosensoriel et neurologique puisque la bande touche la peau. En réalité, le contact et l’effet de friction entre la peau et la bande réduiront la pression sur les récepteurs de la douleur. Du même coup, il y aura une diminution de la douleur perçue. Cette technique semblerait réduire la fatigue musculaire, augmenter l’amplitude de mouvement et améliorer la qualité de la contraction musculaire.
Quelles sont les utilisations du bandage kinésiologique ?
Lorsqu’elles sont bien appliquées, les bandes kinésiologiques sont utiles pour :
- soulager les problèmes d’ordres musculosquelettiques, ce qui est exactement le champ d’expertise des chiropraticiens
- prolonger les effets de la séance chiropratique, notamment sur le plan de la douleur et du drainage lymphatique
- stimuler le système proprioréceptif et neuromusculaire
- rétablir l’équilibre postural
- redonner du tonus aux muscles gastrocnémiens
- protéger et restaurer une articulation sans inconfort et peu contraignante
- favoriser la récupération et aider lors d’efforts
- soulager les problèmes d’ordre mécanique
- protéger un tissu qui a besoin de récupération en sécurisant l’amplitude de mouvement lors d’activités quotidiennes ou sportives
- soulager la périostite tibiale, une forme de microtraumatisme répété qui touche le tibia et le tissu conjonctif. Un problème fréquent chez les coureurs, les personnes ayant les pieds plats et celles qui suivent un entraînement militaire
La coupe en «L» est considérée comme la coupe universelle puisqu’il s’agit seulement d’un tronçon droit similaire à celui obtenu en coupant une bande du rouleau original de bande kinésiologique. Sa forme simple permet de juxtaposer plusieurs bandes pour répondre aux besoins thérapeutiques spécifiques. Elles sont utiles pour soulager la douleur, favoriser la guérison ainsi que soutenir les muscles et les articulations.
La coupe en «X» permet de réduire les petits maux et douleurs qui reviennent quotidiennement. Par exemple, les maux de dos ressentis par les camionneurs, les douleurs aux hanches et aux genoux bien connues des gens qui travaillent essentiellement debout, tels que les caissiers, les serveurs ou les vendeurs, alors que ceux qui travaillent à l’ordinateur sont plutôt aux prises avec des douleurs aux épaules, aux coudes et aux poignets. Chez les sportifs, la coupe en «X» est souvent utilisée, notamment au niveau du genou, lorsqu’un muscle est sursollicité ou qu’il a subi une blessure.
La coupe en «Y» est utile pour entourer les extrémités du corps, à savoir les genoux, le bas du dos, le cou et les épaules. La coupe en éventail permet de couvrir une zone plus large, ce qui peut être pratique notamment pour soutenir le bas du dos. Ces techniques d’application ressemblent un peu à celles de la coupe en « X ».
Quels sont les contrindications et les inconvénients liés au bandage kinésiologique ?
Malgré la couverture médiatique dont le bandage kinésiologique bénéficie grâce aux athlètes professionnels et olympiques qui l’utilisent, il faut savoir que le bandage kinésiologique n’est pas un traitement magique ou une cure miracle. Il amplifie simplement les mécanismes physiologiques que le corps possède déjà.
Par ailleurs, ces bandes ne doivent pas être appliquées sur une plaie ouverte, sur une personne éprouvant des allergies aux composantes de la colle ou qui présente des pathologies dermatologiques au niveau de la région à traiter.
Notez également que ces bandes autocollantes ne sont pas réutilisables. C’est-à-dire qu’elles deviennent inutilisables une fois qu’elles ont été retirées de la peau. Elles doivent donc être renouvelées régulièrement.
Bien que certaines capsules vidéos prétendent que la pose de bandes kinésiologiques puisse se faire soi-même, il faut être conscient que l’emplacement, la direction et la tension des bandes ont une grande influence sur la réussite de la thérapie. Les erreurs de poses sont généralement responsables de l’inefficacité du traitement. Une augmentation du déséquilibre antérieur peut même être constatée. Pour ces raisons, il est préférable de faire appel à l’expertise anatomique d’un professionnel de la santé.
Ce que la chiropratique peut faire pour vous
Grâce à un examen physique et radiologique approfondi, le chiropraticien est habileté à détecter les problèmes musculosquelettique et à identifier leurs causes. Il peut également réduire ou corriger le problème et ses sources grâce à diverses techniques. Le bandage kinésiologique est une technique complémentaire à la chiropratique au même titre que la thérapie au laser, la traction neurovertébrale ou l’application de glace.
Pour aller plus loin
Voici quelques études qui appuient le bandage kinésiologique par rapport à la douleur, à l’œdème ou à l’activation musculaire :
- Thelen et al (2008). Douleur d’épaule. Journal of orthopedic and sports.
- Erkan Kaya et al (2011). Douleur d’épaule. Clinic rheumatology.
- Eda Akbas et al (2011). Douleur fémoro-patellaire. Acta orthopaedica et traumatologia Turcica.
- Han Ju Tsai et al (2008). Supportive care in cancer. Journal of the multinational association of supportive care in cancer.
- Anna SLUPIK et al (2007). Augmentation activation du vaste medial, EMG. Medsports Press.
- Yin-Hsin Hsu et al (2009). Augmentation activité trapèze inférieur, EMG. Journal of electromyography and kinesiology
Bon début d’année !
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
http://www.acupuncture-sales.com/fr/produits/15-bandes-kinesiologiques.html#.VjKCZNIvemw
http://www.irbms.com/taping-en-sport
http://www.irbms.com/wp-content/uploads/2012/12/daufrene-k-taping.pdf
http://www.irbms.com/wp-content/uploads/2012/12/ferrari-k-taping-podologie.pdf
http://spidertech.com
Sources (images) :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Grand_Slam_Moscow_2011,_Set_1_-_083.jpg
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:KinesioTaping.png
https://no.wikipedia.org/wiki/Kinesiotape
Attention aux chutes !
Les rues enneigées et les trottoirs glacés causent de nombreux accidents qui nécessitent parfois le recours aux urgences. Cette situation ne touche pas seulement les aînés puisque 59 % des victimes de chutes extérieures ont moins de 65 ans. Pour éviter les fractures et les entorses associées aux chutes de glisse, suivez les conseils suivants :
– Sécurisez votre entrée :
Autant que possible, épandez du sel ou du sable avant la première chute de neige et répétez l’exercice après chaque séance de pelletage. Vous vous assurerez ainsi d’avoir une entrée et des marches sécuritaires.
– Choisissez une bonne paire de bottes :
Pour votre sécurité, ne succombez pas à la tentation d’enfiler des bottes dont la semelle est mince, ou pire, les modèles à talons hauts. Préférez également les semelles en caoutchouc à celles en bois. Pour encore plus de stabilité, n’hésitez pas à acheter des crampons pour fixer à vos bottes d’hiver.
– Prenez votre temps :
Quand dame nature fait des siennes, portez attention sur l’état de la chaussée plutôt qu’à votre montre. Vous pourriez également devancer l’heure de votre départ pour ne pas avoir à vous presser.
– Augmentez votre stabilité :
Peu importe votre âge, la prévention demeure la clé pour assurer une meilleure stabilité. Par son approche de santé globale, la chiropratique est une alliée de choix pour vous débarrasser des interférences nerveuses et vous fournir des exercices ciblés pour améliorer votre résistance musculaire. La récupération étant plus difficile chez les personnes âgées, il faut être particulièrement vigilant pour assurer un maximum de stabilité. En hiver, il est parfois nécessaire de se munir d’une canne avec pic à glace intégrée ou en choisissant un embout ultrastable qui permet à la canne de rester debout.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Source :
https://www.chiropratique.com/67-bien-etre-les-chutes-hivernales.html
Prévenir les blessures aux hanches, aux genoux et aux chevilles par la chiropratique
Plusieurs patients nous ont proposé des thèmes pour lesquels ils auraient aimé recevoir de l’information à travers le Courrier Santé mensuel. Les derniers mois ont été consacrés en ce sens aux postures à adopter et à l’importance de l’hydratation. Nous continuons sur la même lancée en vous proposant cette fois des conseils pour prévenir les blessures. Nous nous intéresserons davantage aux hanches, aux genoux et aux chevilles.
Cliquez sur le lien suivant pour accéder à l’article : Prévenir les blessures aux hanches, aux genoux et aux chevilles par la chiropratique .
Bonne lecture,
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
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Automassage avec une balle de Tennis
Vie chiropratique et astuces du quotidien :
Pour vous aider à diminuer une tension au niveau des épaules ou des omoplates, vous pouvez vous adosser à un mur et placer une balle de tennis à l’endroit tendu. En effectuant des mouvements de bas en haut, de gauche à droite et de petites rotations, vous parviendrez à vous faire un automassage pour vous soulager.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
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