Category Archives: Maux de dos
Le patient au cœur des traitements chiropratiques
Les temps ont bien changé depuis l’époque où les patients écoutaient passivement les recommandations de leur médecin ou de leur professionnel de la santé. Aujourd’hui, les technologies de l’information permettent à chacun de prendre un rôle actif dans ses traitements. Les patients sont plus critiques et mieux informés. Pour vous aider à trouver des sources d’informations crédibles[i], nous mettons à votre disposition des dépliants de l’Association des chiropraticiens du Québec sur diverses conditions ainsi qu’un blogue Internet comprenant notamment des astuces pour améliorer votre santé au quotidien. Il n’est pas rare de vous voir arriver à votre consultation avec une liste de questions pertinentes à votre situation.[ii]
Ce n’est pas sans raison que nous encourageons nos patients à venir accompagner des personnes significatives lors de la présentation de leur rapport d’évaluation neuromusculosquelletique et radiographique. Que ce soit un parent, un conjoint ou un membre de la famille, il est important que les gens qui vous accompagnent dans votre processus de guérison soient bien informés[iii]. L’adage voulant que « deux têtes valent mieux qu’une » prenne tout son sens lorsque les informations reçues sont nombreuses et que vous êtes susceptible de vivre un stress psychologique qui s’ajoute au stress physique relié à votre blessure ou votre maladie[iv]. Le simple fait que votre proche entourage soit présent permet d’éviter les confusions et les mauvaises interprétations entourant la compréhension de votre problème et des traitements à venir.[v]
Durant toute la durée de vos traitements, vous êtes responsables de faire les exercices suggérés et de suivre les conseils et les recommandations de votre docteur en chiropratique[vi]. Chaque personne étant différente, vous demeurez la personne la mieux placée pour nous expliquer ce qui a bien fonctionné ou non pour vous[vii]. Il est important de prendre conscience de votre corps[viii] et des postures que vous adoptez au quotidien pour optimiser le traitement[ix]. N’oubliez pas que le fait de demeurer réaliste vous permettra d’être plus autonome dans la gestion des symptômes en adoptant un meilleur régime de vie qui comprend conseils et thérapies[x]
La chiropratique est une approche qui considère le patient en tant qu’individu en regardant au-delà des maladies et des symptômes qui l’habitent.[xi] Cette approche cherche avant tout à prévenir les problèmes neuromusculosquelletiques avant qu’ils n’apparaissent. Si le mal est déjà fait, le docteur en chiropratique est habilité à faire les examens nécessaires, à prendre des radiographies au besoin, à poser un diagnostic précis et à élaborer un plan de traitement qui répond à vos besoins et à vos objectifs de santé[xii]–[xiii]. « Cette approche sourira à ceux et celles qui ont vécu des expériences frustrantes au sein du système de santé canadien. En effet, une étude effectuée en 2009 par l’Agence de la santé publique du Canada qui a suivi l’évolution au sein du système de santé de patients souffrant de dorsalgie et de cervicalgie chronique a révélé que de nombreux patients en venaient à la conclusion qu’ils devaient vivre avec la douleur. » [xiv] Pourtant, il existe des solutions pour vous aider en cas de maux de dos ou de cou.
Bien que les solutions appropriées dépendant de votre état de santé particulier, il peut être intéressant de faire d’appliquer de la glace une quinzaine de minutes, de faire des exercices et des étirements appropriés pour votre cou ou votre dos, de revoir l’ergonomie [xv] de votre poste de travail, être vigilant au niveau de sa posture (assise, debout, couchée, au travail ou au cellulaire, en évitant d’avoir le dos rond[xvi] ou d’avancer excessivement la tête. À cela s’ajoutent les conseils de santé généraux tels qu’avoir une saine alimentation, une hydratation suffisante, un sommeil récupérateur, une bonne gestion du stress et une vie active. Concrètement, le simple fait de boire beaucoup d’eau permet aux disques de la colonne vertébrale de demeurer spongieux[xvii]. Pour aller plus loin, nous vous suggérons de lire nos articles Top 5 des trucs et astuces pour réduire les maux de tête et Ce que vous pouvez faire pour maintenir un dos en santé – notre top 5.
N’attendez pas d’être confronté à une blessure ou à une maladie pour jouer un rôle actif dans l’optimisation de votre état de santé[xviii]. Prenez dès aujourd’hui les mesures nécessaires pour vous aider à avoir un avenir éclatant de santé[xix].
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Idées reçues sur le traitement chiropratique, publié en ligne le 10 février au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/idees-recues-sur-le-traitement-chiropratique/
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
Références :
[i] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[ii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[iii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[iv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[v] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[vi] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[vii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[viii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[ix] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[x] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xi] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xiii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Idées reçues sur le traitement chiropratique, publié en ligne le 10 février au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/idees-recues-sur-le-traitement-chiropratique/
[xiv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[xvi] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xvii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2015. Le patient au cœur de tout, publié en ligne le 11 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/le-patient-au-coeur-de-tout/
[xviii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
[xix] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE (CCA). 2016. Les patients : des partenaires, publié en ligne le 24 février au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/les-patients-des-partenaires/
Lésion de surmenage : quand les mouvements répétitifs vous blessent
Les vacances sont souvent l’occasion de prendre une pause de notre travail de tous les jours pour se reposer tant physiquement que mentalement. Durant cette période de grâce, plusieurs éprouvent un relâchement des douleurs et des inconforts qu’ils connaissent habituellement. Une fois revenue à leurs tâches quotidiennes, ils se rendent compte que les douleurs et les inconforts reprennent de plus belles. Si tel est votre cas, vous souffrez peut-être de lésions dues aux mouvements répétitifs aussi connu sous le nom de lésion de surmenage.
Qu’est-ce qu’une lésion de surmenage ?
Comme son nom l’indique, une lésion due à un mouvement répétitif est « généralement causée par l’usage rapide et répété de muscles et articulations »[i]–[ii] Bien qu’elle touche un travail sur dix[iii], cette condition n’est pas strictement réservée au domaine professionnel puisqu’elle peut être causé par un mouvement relié à un passe-temps tels que les jeux vidéos, le tricot, le golf ou le tennis. Concrètement, les lésions de surmenage prennent différents noms selon la région qui y est touchée. Ainsi, vous pourriez être plus familier avec un syndrome du canal carpien, une épicondylite, une tendinite ou une lésion de la coiffe des rotateurs pour ne nommer que ceux-là.[iv]–[v]
Quels sont les symptômes ressentis ?
Il faut se rappeler que les lésions peuvent subvenir dans différentes région du corps comprenant notamment les doigts, les mains, les poignets, les coudes, les épaules, les genoux, les chevilles et les pieds.[vi] Par conséquent, les symptômes ressentis varient d’une personne à l’autre. Ils vont d’une sensation d’engourdissement ou de picotement à une sensation de brûlure et se manifeste aussi sous forme d’enflure. [vii]–[viii] Il n’est pas rare de constater que les douleurs se manifestent tout « d’abord la nuit, puis deviennent de plus en plus fréquentes au courant de la journée » [ix].
Quels sont les facteurs de risque ?
En plus des gestes répétés, les postures statiques ou qui ne sont pas naturelles pour le corps, un mouvement de flexion ou l’extension réitérée, une pression mise sur une partie du corps comme serrer son volant ou sa souris d’ordinateur, un repos insuffisant ou inefficace après un effort soutenu, la chaleur, le froid et même les vibrations[x] peuvent mener à des problèmes causant des lésions de surmenage. Les pays industrialisés seraient particulièrement à risque[xi] pour toutes sortes de raison comprenant un ordinateur mal positionné, une mauvaise posture au téléphone cellulaire, la surutilisation de la souris d’ordinateur, un clavier de travail non ergonomique et la liste continue.
Quelques conseils pour éviter les lésions de surmenage
- Variez les mouvements autant que possible
- Prenez des pauses pour protéger et reposer les articulations sollicitées [xii]
- Surveillez votre posture debout, assise et au cellulaire
- Ergonomie du poste de travail [xiii]
Que faire si vous pensez être atteint d’une lésion due à un mouvement répétitif ?
Lorsque vous ressentez une douleur qui semble due à une lésion de surmenage, vous pouvez appliquer de la glace[xiv] de manière indirecte pendant une quinzaine de minutes sur la région douloureuse. En effet, la glace est fort utile pour réduire l’inflammation et la douleur[xv] sauf, bien entendu, si vous êtes particulièrement sensible au froid. Il est également important de limiter le ou les gestes qui ont contribué à la douleur. [xvi] Pour ce faire, certains iront même jusqu’à porter une attelle pour restreinte, voire même mobiliser, l’articulation en cause. [xvii]
Il est toutefois important de garder en tête que « [n]on traitées, ces lésions peuvent entraîner des troubles qui exigeront une longue interruption de l’activité à la source du problème. »[xviii]–[xix] Il est également possible qu’une lésion mal soignée entraîne « des complications d’ordre neurologique beaucoup plus graves. » [xx] Vous devriez donc prendre rendez-vous avec votre docteur en chiropratique qui saura vous prodiguer des soins efficaces et personnalisés.[xxi]
Après avoir identifié les causes de vos douleurs, le chiropraticien pourrait effectuer des thérapies manuelles pour améliorer la mobilité des articulations touchées ou encore se diriger vers une thérapie des tissus mous pour détendre les muscles douloureux.[xxii]Il vous suggérera des exercices bénéfiques[xxiii] notamment des exercices d’assouplissement pour stimuler la circulation sanguine et réduire les tensions musculaires,[xxiv] des exercices pour réduire le stress ou encore des exercices ciblés pour renforcer certaines parties du corps. [xxv] Il sera un précieux allié pour vous fournir des stratégies de réadaptation et des conseils pour prévenir les blessures.[xxvi] D’ailleurs, « [l]a plupart des gens répondent bien au traitement et reprennent leurs activités courantes plus rapidement que s’ils avaient laissé le temps faire les choses. »[xxvii] Parfois le laser aide à accélérer la réparation des tissus endommagés. Si vous n’êtes pas familier avec la chiropratique, regardez ici pour avoir une meilleure idée du déroulement des deux premiers rendez-vous.
Dans tous les cas, n’oubliez pas que « [t]out patient a un rôle actif à jouer dans la réussite d’un traitement. Ainsi, le traitement des lésions de surmenage peut exiger de modifier son poste de travail, de prendre des pauses pour détendre les muscles et articulations surmenés, et de faire des exercices de relaxation et de musculation des zones affectées.»[xxviii] Faites le premier pas pour retrouver une santé optimale en téléphonant au (514) 723-2424 pour planifier votre consultation.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
Références :
[i] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[ii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[iii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[iv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[v] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[vi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[vii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[viii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[ix] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[x] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xiii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xiv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xvi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xvii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xviii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xix] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[xx] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxi] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxiii] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxiv] ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Douleurs au travail, publié en ligne au https://www.chiropratique.com/fr/chiropratique/douleur/35-douleurs-au-travail.html
[xxv] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxvi] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
[xxvii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. 2017. 3 façons dont les soins chiropratiques peuvent aider à gérer les lésions dues aux mouvements répétitifs, publié en ligne le 29 novembre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/conseils-pour-le-dos/3-facons-dont-les-soins-chiropratiques-peuvent-aider-a-gerer-les-lesions-dues-aux-mouvements-repetitifs/
[xxviii] ASSOCIATION CHIROPRATIQUE CANADIENNE. Inconnu. La chiropratique pour les lésions de surmenage, dépliant publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2013/12/Chiro-and-Repetitive-Strain_FR.pdf
La méthode McKenzie à la rescousse de vos maux de dos
Ce n’est plus un secret pour personne, les maux de dos touchent de plus en plus de gens. Parmi les principaux coupables, soulignons notre mode de vie sédentaire, de longues heures passées devant l’ordinateur ou le téléviseur et l’adoption de mauvaises postures au quotidien. Au cours des derniers mois, nous vous avons déjà proposé des pistes de solutions à travers nos articles Ce que vous pouvez faire pour maintenir un dos en santé – notre top 5 ainsi que Les 5 exercices à éviter et ceux à privilégier pour vos maux de dos– notre top 5. Nous réitérons encore le sujet en vous proposant de découvrir la méthode McKenzie. Il s’agit simplement d’étirements et d’exercices conçus pour les gens qui éprouvent des douleurs au dos, qui ont des problèmes d’hernie discale lombaire ou qui éprouvent des douleurs au niveau du nerf sciatique. Si le sujet de l’hernie discale vous interpelle davantage, nous vous dirigeons plutôt vers l’un des trois articles suivants : Qu’est-ce qu’une hernie discale ?, Que faire pour prévenir l’hernie discale ? Solutions, trucs et astuces et L’hernie discale, notre solution.
L’inventeur de la méthode McKenzie, Robin McKenzie, affirme qu’ « il n’y a aucun espoir de guérison pour les douleurs lombaires si les patients continuent à s’asseoir de façon incorrecte. »[1] À la Clinique Solution Santé Chiropratique inc nous préférons nuancer ces propos. Il est vrai que la posture joue un rôle essentiel pour conserver un dos fort et en santé, mais ce n’est pas le seul facteur. Une saine alimentation, une bonne hydratation, un sommeil récupérateur et un mode de vie actif sont quelques un des autres facteurs non négligeables pour rester au sommet de votre forme. Il existe plusieurs méthodes pour améliorer la santé de votre dos que ce soit la chiropratique, la traction et la décompression neurovertébrale ou encore des étirements et des exercices ciblés. Cela dit, une mauvaise posture risque de réveiller les vieilles douleurs et les faiblesses déjà présentes dans vos dos. Si vous n’êtes pas familier avec la façon appropriée de vous asseoir, nous vous encourageons vivement à lire notre article Les postures assises – au travail, en voiture et devant la télévision, etc.
Concrètement, « la méthode McKenzie propose des exercices visant à faire revenir les disques vertébraux à leur emplacement naturel, afin de diminuer la douleur et de retrouver une certaine mobilité et liberté de mouvement. »[2] Les exercices que nous vous présenterons sous peu ont pour but de creuser votre dos et de maintenir la position environ une minute pour inciter les disques intervertébraux à revenir dans leur emplacement naturel. Ce mouvement porte le nom de « centralisation ». Chaque fois qu’un disque revient ne serait-ce qu’un peu vers sa position d’origine, la pression exercée sur le nerf sciatique diminue. Vous ressentez ce relâchement par une augmentation de votre mobilité et une diminution de la douleur.
Les cinq étapes de la méthode McKenzie
Avant d’expliquer plus précisément en quoi consistent les exercices de la méthode McKenzie, il est important de rappeler que ces exercices sont conçus pour aider les gens aux prises avec des problèmes d’hernies discales et de nerfs sciatiques. Ils ne sont pas nécessairement appropriés pour d’autres maux de dos ou de cou. Il est donc important de ne pas forcer le mouvement en cas de douleurs. Par ailleurs, il est recommandé de faire évaluer votre condition physique afin d’avoir une meilleure idée des causes de vos malaises. Pour plus d’information, suiviez l’hyperlien suivant : http://www.cliniquesolutionsante.com/premiere-visite/. Par ailleurs, une visite à la Clinique Solution Santé Chiropratique inc. vous permettra non seulement de savoir si cette méthode vous convient, mais également d’être assisté pour vous assurez que vous effectuez ces exercices correctement.
- Coucheé sur le ventre (prone lying)
Comme son nom l’indique, cette étape consiste à se coucher au sol sur le ventre. Vous devez placer les bras le long de votre corps et essayer de détendre votre dos. Gardez cette première position entre 30 secondes et une minute.
- Couché sur le ventre et appuyé sur les coudes (prone lying on elbows)
L’étape suivante consiste à vous appuyer sur vos coudes et vos avant-bras. Il est important que les coudes soient à la même largeur que les épaules. Cette position n’est pas celle de la planche (plank) même si elle lui ressemble puisque votre bassin et vos hanches restent au sol tout au long de l’exercice. Tout en laissant le dos détendu, maintenez la position de 30 à 60 secondes avant de revenir à la première position soit celle d’être couché sur le ventre (prone lying).
- Pompes couchées (prone press-ups)
Toujours allongées sur le ventre, les paumes sont sur sol et les épaules sont tout près de vos mains. Vous devez ensuite relever le tronc à l’aide de vos bras. Cette posture ressemble à celle des pompes (push-up) à l’exception du fait que votre bassin et vos hanches ne quittent jamais le sol. Gardez la position entre 30 et 60 secondes avant de revenir à la première position (couché sur le ventre/prone lying). - Étirement progressif en utilisant un cousin (progressive extension using pillows)
Cette étape se veut un étirement progressif que vous devez effectuer à l’aide de coussins. Il faut commencer couché sur le ventre (prone lying) en plaçant un coussin sous la poitrine. Il faut garder la position quelques minutes. Si ce n’est pas douloureux, vous pouvez augmenter l’étirement en ajoutant un second coussin puis un troisième. Il est important que le bassin et les hanches demeurent au sol. Une fois complété, revenez à la posture couché sur le ventre (prone lying) sans aucun coussin. - Étirement debout (standing extension)
Contrairement aux étapes précédentes, cet exercice s’effectue debout en plaçant les mains dans le creux du dos. Lentement, vous devez laisser le haut de votre corps penché vers l’arrière contre vos mains. Si vous en êtes capable, vous pouvez même regarder vers le plafond. Après une vingtaine de secondes, vous vous redressez debout en adoptant votre posture habituelle. Vous pouvez reprendre cet exercice à quelques reprises dans la journée et plus particulièrement lorsque vous avez passé un moment assis, que vous vous êtes courbé ou que vous avez soulevé un objet. C’est le cas notamment lorsque vous travaillez à l’ordinateur, bricolé ou jardiné.
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Sources:
ERGONLINE. Inconnu. Qu’est-ce que la Méthode McKenzie ?, publié en ligne au https://www.ergonline.eu/fr/mckenzie-concept-fr/was-ist-das-fr/
KINESITHERAPIE24. Inconnu. 5 exercices de la méthode McKenzie étirement du dos, publié en ligne au http://www.kinesitherapie24.com/5-exercices-de-la-methode-mckenzie-etirement-du-dos/
MalODOS. Inconnu. La méthode McKenzie, publié en ligne au http://www.mal-au-dos.be/methode-mckenzie/
Références :
[1] ERGONLINE. Inconnu. Qu’est-ce que la Méthode McKenzie ?, publié en ligne au https://www.ergonline.eu/fr/mckenzie-concept-fr/was-ist-das-fr/
[2] MalODOS. Inconnu. La méthode McKenzie, publié en ligne au http://www.mal-au-dos.be/methode-mckenzie/
Le syndrome croisé supérieur
Il n’est pas nécessaire de chercher bien longtemps pour remarquer quelqu’un avec la tête penchée sur son cellulaire, un autre accroupi sur le volant de son véhicule ou encore un collègue de travail affalé devant son écran d’ordinateur. Bien qu’inconscient, ces différentes mauvaises postures peuvent mener au syndrome croisé supérieur aussi connu sous son nom anglophone Upper crossed syndrome (UCS).
Qu’est-ce que le syndrome croisé supérieur ?
Concrètement, le syndrome croisé supérieur signifie que les muscles des épaules, du cou et de la poitrine sont affaiblis au point d’être déformés. Pour être plus précis, « les muscles du dos du cou et des épaules (trapèze supérieur et scapula releveur) deviennent extrêmement hyperactifs et tendus [alors que les] muscles à l’avant de la poitrine (les muscles pectoraux majeurs et mineurs) deviennent raccourcis et serrés. »[1] Il faut savoir que cette condition se nomme ainsi en raison de la forme « x » qui se développe où les régions des muscles hyperactifs et inactifs se chevauchent.[2]–[3]
Quelles en sont les causes ?
De manière générale, le grand coupable du syndrome croisé supérieur est une mauvaise posture répétée et tout particulièrement celle qui implique d’avoir une posture avancée de la tête ou le dos voûté que l’on soit assis ou debout. Il faut donc être particulièrement vigilant devant l’ordinateur, en utilisant son téléphone cellulaire, en conduisant, en regardant la télévision, en lisant et même en faisant du vélo.[4]–[5] Il est également possible que des blessures ou des handicaps congénitaux aient contribué au développement de cette condition.[6]
Sans grande surprise, l’inactivité est pointée du doigt de même que les activités qui vous garde assis durant une période prolongée et de mauvaises techniques d’exercice. Voici trois grands exemples de postures à adopter lors de l’entraînement. Pour la musculation (bench press), gardez les épaules en bas et en arrière et ne bougez pas les deltoïdes tout au long de l’exercice. Sachez qu’il peut être difficile de maintenir une bonne posture pour faire des haltères avec une barre (deadlift) pour une personne souffrant de syndrome croisé supérieur. Il est important de ne pas fléchir le haut du corps pendant le soulevé. Il serait même conseillé de se faire aider par un entraîneur pour effectuer cet exercice. Pour les flexions (squat), il faut garder la poitrine haute, les omoplates reculées et la tête droite en tout temps.[7]
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes généralement ressentis sont de la fatigue, des maux de tête[8]–[9]–[10] ainsi que des raideurs au cou[11]–[12]–[13] et au bas du dos qui peut être douloureux[14]–[15]. Cela dit, le cou et le dos ne sont pas les seules régions susceptibles d’être douloureuses. Il serait également possible que les omoplates, les mâchoires, les épaules, le haut du dos ou le thorax soient sensibles. Les inconforts physiques peuvent également prendre la forme d’engourdissement ou de picotements dans les bras, une difficulté à s’asseoir ou une amplitude de mouvement limitée dans le cou, les épaules et les côtes. Visuellement, il est possible de remarquer le syndrome croisé supérieur chez une personne qui a constamment la tête en position avancée, les épaules élevées ou arrondies, une omoplate qui reste redressée, la région arrière du cou qui est courbé vers l’intérieur et la région du haut du dos qui est courbé vers l’extérieur.[16]–[17]–[18] À long terme, cette condition peut mener à des désordres plus sérieux tels qu’une difficulté à respirer[19]–[20], de l’arthrose ou une maladie dégénérative des articulations.[21]
Que faire pour traiter le syndrome croisé supérieur ?
Le syndrome croisé supérieur n’est généralement pas un problème grave, mais il entraîne des douleurs et des problèmes chroniques qui affectent les muscles. Pour cette raison, il est préférable de consulter un chiropraticien pour faire un bilan de votre condition neuromusculosquelletique afin d’entreprendre des traitements pour améliorer votre situation. En plus de prendre rendez-vous à la Clinique Solution Santé Chiropratique en téléphonant au 514-723-2424 afin que le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous propose de meilleures postures à adopter au travail, dans les sports et dans votre quotidien. Par la suite, il est intéressant de débuter des exercices en douceur pour renforcer vos muscles.[22]–[23]–[24] Pour éviter d’aggraver les douleurs ressenties, réchauffer vos muscles avec quelques étirements.[25] Aujourd’hui, nous nous intéresserons essentiellement à quelques étirements et un exercice efficace pour corriger le déséquilibre musculaire du syndrome croisé supérieur qui consiste à replacer l’épaule.
Quelques étirements
- Étirement des trapèzes[26]–[27]
Assoyez-vous confortablement en gardant le dos droit. Ensuite, penchez la tête vers l’une des épaules. Passez la main de cette même épaule par-dessus votre tête en l’appuyant sur la joue libre. Gardez cette position une trentaine de secondes avant de passer de recommencer de l’autre côté. Vous devriez reprendre cet exercice au moins trois fois au cours de la journée. - Étirement de l’élévateur de la scapula[28]–[29]
L’exercice ressemble beaucoup à celui de l’étirement des trapèzes. En fait, il y a deux différences majeures. Cette fois, il faut placer la main sur le dessus de la tête et orientez les nez vers l’aisselle. Il faut également faire l’exercice des deux côtés et recommencer au moins trois fois dans la journée. - Étirement de la poitrine[30]
Cet exercice, aussi connu comme étant la position de détente de Brugger, se fait également en position assise. Cette fois, vous devez plutôt vous asseoir sur le bout d’une chaise en plaçant les jambes au sol à une distance un peu plus écartée que les épaules. En gardant les paumes vers le plafond, étirez les bras vers l’arrière. Reprenez la procédure au moins trois fois et ce, plusieurs fois par jour.
Un exercice pertinent
Il s’agit d’un seul exercice qui se fait en plusieurs étapes. Pour vous aider à parvenir à l’exercice complet, nous vous suggérons de pratiquer chaque étape comme un étirement distinct. Une fois bien maîtrisé, vous pourrez faire les différentes simultanément.
- Le menton rentré[31]–[32]
Nous vous avions déjà présenté cet exercice dans l’article L’importance d’ajuster les hautes cervicales pour un système nerveux en santé. Il s’agit de reculer la tête vers l’arrière sans regarder vers le sol, sans faire de rotation ni d’inclinaison. Vous devez garder cette position huit secondes. Il faut faire l’exercice environ cinq fois de suite et reprendre au moins trois fois dans la journée.
- Compression des omoplates[33]
Cet exercice se pratique assis ou debout avec les bras détendus de chaque côté. Pliez ensuite les coudes dans un angle de 90o et poussez les épaules vers l’arrière. Le but est de rapprocher les omoplates l’une contre l’autre sans les élever. Comme pour l’exercice précédent, il faut maintenir la pause environ huit secondes. Il faut ici aussi répéter cinq fois ainsi qu’un minimum de trois fois dans la journée.
- Posture de base
En gros, il s’agit simplement de faire simultanément les deux premiers exercices. Cette posture consiste donc à se tenir droit avec le menton rentré. Pour imager la chose, vous devez reculer et descendre les épaules comme si vos omoplates allaient se cacher dans les poches arrière de vos pantalons tandis que vous reculez votre menton. Bien entendu, il s’agit d’une image exagérée du mouvement. Si vous éprouvez des difficultés, vous pouvez demander à quelqu’un de mettre les mains sur vos épaules pour commencer le mouvement ou encore placer vos mains contre le mur en essayant de pousser vos épaules vers l’arrière.[34]
- La posture de base avec résistance
Vous pouvez renforcir les muscles faibles du syndrome croisé supérieur en utilisant des bandes avec résistante ou des élastiques. L’idée est de faire exactement le même mouvement que la posture de base présentée plus tôt avec une petite résistance. Il est important de ne pas mettre de poids au début. Vous pouvez, par exemple, attacher votre élastique ou votre bande sur une poignée de porte fermée. Tenez-vous face à la porte en tenant une extrémité de l’élastique ou de la bande dans chaque main. Tirez simultanément sur les extrémités en portant vos épaules vers l’arrière de votre corps sans bouger vos pieds. Il est important de ne pas utiliser le bas du dos et de prendre le temps de bien exécuter le mouvement avant d’augmenter la résistance. Vous devriez répéter l’exercice de dix à quinze fois en prenant une pause d’une à deux secondes lorsque vos épaules sont reculées avant de revenir à la position de départ. Vous pourriez également faire cet exercice au gym[35] sur une machine à poulie.[36]
- Variante de la posture de base avec résistance
Une autre variante est d’être debout en tenant une corde, un élastique ou une bande avec résistance en tendant vos bras droits devant vous ou en plaçant les coudes de chaque côté du corps. Tirez sur les extrémités pour ouvrir la poitrine en reculant les omoplates vers l’arrière et le bas. Pour augmenter la difficulté de cet exercice, vous pouvez ouvrir complètement les bras vers l’arrière en gardant les paumes vers l’extérieur.[37]
Que faire pour éviter de vivre avec cette condition ?
Aussi extrême que cela puisse paraître la meilleure façon de ne pas vivre avec les conséquences d’un syndrome croisé supérieur est d’éviter, ou à tout le moins limiter, les activités qui incitent à adopter une posture avancée de la tête. Ces activités sont notamment lire, conduire, écouter la télévision ou encore être sur un ordinateur, une tablette numérique ou un cellulaire. S’il n’est pas nécessairement réaliste d’éviter toutes ses activités, il est toutefois possible de faire attention à sa posture lorsque nous les effectuons. Par ailleurs, n’hésitez pas à prendre des pauses, à varier vos tâches pour varier vos postures, à faire des petits étirements discrets ainsi qu’à assurer l’ergonomie de votre bureau, de votre poste de travail et des endroits où vous passez de nombreuses heures. Bien entendu, faire de l’activité physique une trentaine de minutes par jour aideront réduire les symptômes et à prévenir leur apparition. Misez plus particulièrement sur une activité cardiovasculaire à faible impact, tel que la marche ou la natation, et des exercices de renforcements des muscles du haut du corps spécialement ceux du cou et des épaules. Pour aller plus loin, vous devriez dormir sur un seul oreiller, utiliser un casque pour les longs appels téléphoniques,[38] vous munir d’un lutrin pour faire de la transcription et vous pourriez utiliser un rouleau lombaire sur une chaise.
Maintes fois par le passé, nous avons consacré une partie ou le contenu entier d’un article sur l’importance d’adopter une bonne posture. Nous ne reviendrons pas sur les détails que vous retrouverez, entre autres, dans notre article Les postures debout – sac à dos, sac à main, chaussures, etc., Les postures assises – au travail, en voiture et devant la télévision, etc., Les postures pour soulever une charge, Un cycliste bien positionné ou encore Pelleter en toute sécurité.
Conclusion
Les habitudes sédentaires, les mauvaises postures et la grande présence des technologies dans notre vie font en sorte que le syndrome croisé supérieur est une condition de plus en plus visible. N’attendez pas d’avoir la tête avancée, le dos voûté et des douleurs dans le haut du corps avant de consulter un docteur en chiropratique pour vous aider à retrouver une meilleure mobilité et réduire les douleurs dans vos activités courantes. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe de nombreux étirements et exercices pour vous aider à corriger, ou à tout le moins améliorer, la situation. Prenez votre santé en main dès aujourd’hui.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources:
Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
Références :
[1] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
[2] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
[3] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[4] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[5] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
[6] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
[7] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[8] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[9] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[10] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
[11] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[12] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[13] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
[14] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[15] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[16] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[17] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[18] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
[19] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[20] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
[21] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[22] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[23] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
[24] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
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[26] HEALTH AND EXERCISE. Inconnu. Posture Correction Exercises for Upper Crossed Syndrome, publié en ligne au https://www.healthandexercise.com.au/exercise-physiology/exercise-physiologyposture-correction-exercises-upper-crossed-syndrome/
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[29] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[30] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
[31] Association chiropratique canadienne. 2017. 5 étirements et exercices pour améliorer la posture, publié en ligne le 1er mars 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/5-etirements-et-exercices-pour-ameliorer-la-posture/
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[34] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
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[36] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[37] GARNAS. Eirik. 2015. Upper Crossed Syndrome: 4 Steps to Correct Rounded Shoulders and Hunchback Posture, publié en ligne le 2 décembre 2015 au http://darwinian-medicine.com/upper-crossed-syndrome-4-steps-to-correct-rounded-shoulders-and-hunchback-posture/
[38] HUIZEN,Jennifer. 2017. Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises, publié en ligne le 11 août 2017 au https://www.medicalnewstoday.com/articles/318897.php
Les 5 exercices à éviter et ceux à privilégier pour vos maux de dos– notre top 5
À l’approche du temps des fêtes et des résolutions du Nouvel An, plusieurs personnes décident de prendre en main leur santé et d’être plus actives. La chiropratique est un merveilleux allié pour vous aider à atteindre vos objectifs de santé que ce soit pour réduire la douleur, améliorer la fonction d’un muscle, redresser votre posture, perdre du poids, être plus actifs même en hiver et plus encore. Pour vous aider à prendre la bonne direction, nous vous avons concocté un article avec notre top 5 des exercices à éviter en cas de douleurs au dos et de leurs alternatives. C’est un peu une suite à nos articles Chiro et maux de dos et Ce que vous pouvez faire pour maintenir un dos en santé – notre top 5 qui concerne la condition la plus populaire pour laquelle les gens consultent à la Clinique Solution Santé Chiropratique. Gardez toutefois en tête que tout programme d’exercices devrait normalement être précédé par un examen de votre condition physique.
1. Évitez le gainage lombaire
Afin d’éviter de créer un stress sur les articulations et la région lombaire, il n’est pas recommandé de faire l’exercice qui consiste à maintenir les bras et les jambes dans les airs alors que vous êtes couché au sol à plat ventre.
1.1 À la place, essayez l’extension croisée
Il s’agit de se mettre à quatre pattes au sol tout en étirant un bras vers l’avant et la jambe qui lui est opposée vers l’arrière. Afin de bien exécuter le mouvement, le bras et la jambe doivent être parallèles au sol. En d’autres mots, le bras doit suivre l’épaule et la jambe doit suivre la hanche sans être plus élevée que celle-ci. Il est également important de ne pas creuser le dos ni de faire de torsion avec le bassin. Idéalement, vous devriez contracter les abdominaux et tenir cette position quelques secondes avant d’alterner avec le bras et la jambe opposés. Nous vous suggérons de reprendre cette séquence une dizaine de fois pour chaque duo de bras-jambe opposés. Cet exercice a l’avantage de « renforcer et stabiliser le bas du dos sans mettre de la pression sur la colonne vertébrale. »[1]
2. Évitez les redressements assis.
Les redressements sont un exercice prisé par les adeptes de conditionnement physique qui désirent travailler sur leurs abdominaux. Il est vrai que cet exercice est utile pour renforcer les muscles abdominaux. Le problème se pose chez les personnes qui souffrent de maux de dos puisque cet exercice crée une grande pression sur la colonne vertébrale. Pour l’information, les redressements assis, aussi connus sous le nom de « crunch », s’exécutent le dos posé au sol avec les jambes fléchies avec les pieds au sol à la largeur des hanches. Selon la variante, il est possible de poser les mains derrière la tête, croisées sur la poitrine ou de les glisser le long des cuisses. De cette position de départ, il faut enrouler le haut du corps vers les genoux avant de revenir à la position initiale.
2.1 À la place, essayez les redressements partiels.
La grande différence entre le redressement traditionnel et le redressement partiel repose sur le fait de ne soulever que les épaules du sol plutôt que de ramener tout le tronc en position assise. La position de départ est d’ailleurs la même que celle expliquée pour les redressements assis à condition de placer les mains derrière le cou. Il est d’ailleurs important de ne pas mettre de pression sur le cou et donc de ne pas utiliser vos mains ou vos bras pour relever les épaules. Idéalement, contractez vos abdominaux et maintenez la position quelques secondes avant de revenir lentement à la position initiale. Tout aussi utiles que les redressements assis traditionnels, les redressements partiels vous protégeront des blessures lombaires. Vous devriez répéter la série une quinzaine de fois.
3. Évitez l’extension des deux jambes.
En soulevant les deux jambes en même temps lorsque vous êtes couché au sol, vous travaillez énormément la région dorsale soit le bas du dos. Or, c’est justement ce qui pose problème pour les personnes sujettes aux maux de dos.
3.1 À la place, essayez l’extension d’une jambe.
Afin de ne pas vous priver des bienfaits du renforcement du tronc de l’exercice de l’extension des jambes, nous vous recommandons de faire l’extension d’une jambe à la fois. Il s’agit simplement de se coucher au sol sur le dos. Repliez l’une des jambes en posant le pied sur le sol comme vous le feriez pour les redressements assis et allongez l’autre jambe sur le sol. Soulevez la jambe placée contre le sol en la gardant droite. Montez environ jusqu’à ce que votre jambe soit parallèle à la cuisse de l’autre jambe. Tenez la position quelques secondes et revenez tranquillement à la position de départ. Recommencez une dizaine de fois avant de faire la même chose avec l’autre jambe.
4. Évitez de toucher les orteils en position debout.
Il n’est pas rare de constater que les étirements de votre programme d’entraînement préféré ou votre séance de yoga inclut un exercice qui demande de toucher au sol ou à ses orteils alors que vous êtes debout. Ce n’est pas surprenant puisqu’il s’agit d’un exercice intéressant pour étirer les ischio-jambiers soit les muscles situés derrière les cuisses. « Le toucher des orteils en position debout peut cependant étirer davantage le dos que les ischio-jambiers et ainsi aggraver une blessure lombaire existante. »[2]
4.1 À la place, essayez d’étirer vos ischio-jambiers à l’aide d’une serviette
Afin de bénéficier des bienfaits de l’étirement des ischio-jambiers tout en ménageant votre dos, nous vous conseillons de le faire au sol. Pour ce faire, vous devez vous coucher sur le dos en repliant les genoux comme vous le feriez pour des redressements assis. Placez une serviette ou un élastique d’exercice sous un des pieds et tenez les deux extrémités dans chacune de vos mains. Levez le pied avec la serviette ou l’élastique vers le plafond et maintenez la position une vingtaine de secondes. Redescendez la jambe doucement et procédez de la même façon avec l’autre jambe. Faites attention pour garder le dos à plat au sol tout au long de l’étirement.
5. Attention à l’exercice de la prière (qui n’est pas recommandé si vous souffrez d’une discopathie)
La position de départ de l’exercice de la prière consiste à être à genoux sur le sol avec les bras tendus vers l’avant. Par la suite, vous devez pousser les fesses vers l’arrière en penchant le tronc vers l’avant. Vous descendez lentement ainsi jusqu’à ce que votre poitrine touche à vos cuisses et que vos fesses touchent à vos talons. Sans relever les fesses des talons, vous ramenez les bras vers l’avant et les tendez devant vous. Dans cette position, étirez et relaxez le dos quelques secondes avant de revenir à la position de départ. Cet exercice est intéressant pour étirer les lombaires et muscler le dos. Par contre, il n’est pas recommandé pour les personnes souffrant de discopathie, une condition qui rend les disques intervertébraux fragiles.
5.1 À la place, essayez de faire l’exercice du chat.
Cet exercice consiste à être à quatre pattes sur le sol en vous assurant de placer les mains à la hauteur des épaules et les genoux à la hauteur des hanches. Gardez la tête droite en fixant entre vos mains. Inspirez en creusant le bas du dos vers le plancher tout et en gardant le cou horizontal avec la colonne. En expirant, rentrez le menton vers le cou et arrondissez le milieu du dos vers le plafond. Reprenez cet exercice une quinzaine de fois afin d’étirer doucement votre colonne vertébrale et l’assouplir[3].
En conclusion
La colonne vertébrale est le véhicule de votre système nerveux central. Il est donc important d’en prendre soin. Nous vous offrons des alternatives à des exercices pour vous aider à entretenir votre dos. Pour un maximum de sécurité, il est important d’étirer les muscles qui seront sollicités avant d’entreprendre une activité physique exigeante et de faire quelques étirements à la fin de la séance. Si vous craignez les courbatures, n’hésitez pas à appliquer de la glace, de manière indirecte, une quinzaine de minutes sur la région douloureuse pour éviter l’inflammation. N’hésitez pas à consulter un chiropraticien pour vous conseiller sur les exercices qui vous seraient les plus bénéfiques et discutez de vos questions et de vos inquiétudes en matière d’activité physique.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
Association chiropratique canadienne. 2017. 4 exercices à éviter si vous avez mal au dos (et quoi faire à la place), publié en ligne le 4 octobre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/4-exercices-a-eviter-si-vous-avez-mal-au-dos-et-quoi-faire-a-la-place/
Ooreka. Inconnu. Marjarâsana : la posture du chat), publié en ligne au https://yoga.ooreka.fr/fiche/voir/290738/marjarasana-la-posture-du-chat
Références :
[1] Association chiropratique canadienne. 2017. 4 exercices à éviter si vous avez mal au dos (et quoi faire à la place), publié en ligne le 4 octobre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/4-exercices-a-eviter-si-vous-avez-mal-au-dos-et-quoi-faire-a-la-place/
[2] Association chiropratique canadienne. 2017. 4 exercices à éviter si vous avez mal au dos (et quoi faire à la place), publié en ligne le 4 octobre 2017 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/4-exercices-a-eviter-si-vous-avez-mal-au-dos-et-quoi-faire-a-la-place/
[3] Ooreka. Inconnu. Marjarâsana : la posture du chat), publié en ligne au https://yoga.ooreka.fr/fiche/voir/290738/marjarasana-la-posture-du-chat
La prévention des problèmes musculosquelettiques en milieu de travail
À peu près tout le monde connaît quelqu’un qui a souffert de maux de dos à un moment ou l’autre de sa vie. Il n’est d’ailleurs pas rare d’entendre nos patients nous dire qu’ils ont parlé de nous à l’un de leurs collègues qui se plaignaient de douleurs au bureau. Cette réalité nous a inspiré un précédent article intitulé Petites phrases souvent entendues au travail… la chiropratique peut vous aider. Au-delà de ces tranches de vie, les statistiques indiquent qu’environ 80% des Canadiens souffriront de lombalgie.[1] C’est d’ailleurs « l’une des principales causes d’invalidité et d’arrêt de travail prolongé » [2]. Cette condition fait partie des problèmes musculosquelettiques qui affectent les travailleurs.
Les 3 principaux facteurs de risques en milieu de travail
Bien que plusieurs raisons soient évoquées pour expliquer des douleurs au niveau du dos et au niveau du cou, trois facteurs reviennent constamment à la charge en matière de douleurs professionnelles.
1. Les tâches répétitives[3] :
S’il n’est pas nécessairement possible de modifier vos tâches de travail, assurez-vous de les exécuter sans ajouter de pression supplémentaire sur le reste du corps. Par exemple, si vous devez soulever des charges, placez-vous le plus près possible de l’objet en y faisant face, pliez les genoux et utilisez vos muscles plutôt que votre dos[4]. Ceux qui travaillent debout devraient essayer d’être détendus en fléchissant légèrement les articulations sollicitées et en évitant de contracter les genoux et les coudes[5].
2. Les positions assises[6] :
Le fait d’avoir un travail qui s’effectue essentiellement assis s’ajoute à un problème plus large des pays industrialisés soit l’inactivité ou, si vous préférez, cette tendance à avoir un mode de vie où l’activité physique ne fait pas partie de la routine quotidienne. Concrètement, demeurer assis la majorité de la journée augmente la pression exercée sur les disques vertébraux. [7] Pour éviter que votre emploi statique entraîne des problèmes musculosquelettiques vous devriez profiter de toutes les occasions possibles pour vous lever de votre siège[8] notamment lors de vos pauses, être actif tous les jours[9] ne serait-ce qu’en prenant une marche sur votre heure de dîner ou en modifiant vos moyens de transport ainsi qu’en améliorant votre posture. Nous vous recommandons fortement de lire l’article Les postures assises – au travail, en voiture et devant la télévision, etc. qui vous propose dix astuces pour adopter une posture assise idéale.
3. Les longues heures passées devant l’ordinateur[10] :
La technologie a pris d’assaut les différents milieux professionnels. Les ordinateurs, tablettes numériques et cellulaires font partie du quotidien de nombreux travailleurs. Le problème n’est pas nécessairement le fait de simplifier vos tâches en vous tournant vers ces outils technologiques. C’est plutôt la posture adoptée qui pose problème. Il suffit de regarder autour de vous pour constater que plusieurs personnes ont la tête penchée sur leur cellulaire ou les épaules voûtées vers l’avant devant leur ordinateur. Se positionner de la sorte crée une posture avancée de la tête qui porte le nom de « Text-neck syndrome » et qui occasionne des raideurs au niveau du cou et du bas du dos. [11] Pour prévenir l’apparition de ce problème, redécouvrez les 11 astuces pour utiliser votre cellulaire sans engendrer un text-neck syndrome pour trouver des exercices et des étirements tout à fait adaptés à la vie technologique.
Les conséquences
Les problèmes musculosquelettiques en milieu de travail entraînent leur lots d’inconvénients qui vont bien au-delà des raideurs ou de la douleur ressentie[12]–[13]. Il nous apparaît important de rappeler que les malaises physiques sont un signal d’alarme que quelque chose de sérieux se passe dans le corps. Lorsqu’une région est affectée, elle interagit sur l’ensemble du corps[14] qui doit souvent compenser pour permettre à la personne de continuer à fonctionner. Un problème non réglé peut mener à des conséquences plus graves passant des douleurs chroniques à l’invalidité[15]–[16] et la perte de revenu pour la famille[17] qui y est associée. Pour l’employeur, il y a des coûts directs à avoir des employés souffrant de problèmes musculosquelettiques comprenant, entres autres, une baisse de productivité, un plus aux taux d’absentéisme [18] et le risque de perdre de bons employés[19]–[20]. « Selon le Centre canadien d’hygiène et de santé au travail, les problèmes MS les plus courants en milieu de travail » [21] comprennent le syndrome de la traversée thoracobrachiale, l’épycondilite, le syndrome du canal carpien, ainsi que la tendinite et la ténosynovite. L’image suivante de l’Association chiropratique Canadienne[22] offre une rapide synthèse de ces conditions musculosquelettiques.
La chiropratique
Comme vous pouvez le constater, la prévention des problèmes musculosquelettiques au sein des entreprises est l’affaire de tout le monde. Les employeurs doivent fournir un cadre de travail sécuritaire et les employés doivent être vigilants à leur posture pour demeurer au meilleur de leur forme. Ce que vous ignorez peut-être, c’est que lLa chiropratique est un allier de premier choix en ce qui concerne les problèmes musculosquelettiques en milieu de travail. En début d’année, nous vous avions traduit un article concernant le fait que « [d]es études ont démontré que les patients traités en chiropratique pour des problèmes MS de nature professionnelle reprennent le travail plus rapidement que s’ils étaient soumis à des soins médicaux traditionnels »[23]. En fait, les docteurs en chiropratique doivent suivre un rigoureux doctorat universitaire qui leur permet d’évaluer votre santé neuromusculosquelletique afin de vous fournir un juste diagnostique de votre condition et un plan de traitement adapté[24]. En plus de traiter les problèmes musculosquelettiques grâce à différentes techniques : manipulation et mobilisation des articulations, thérapie des tissus mous, applications, réadaptation, exercices personnalisés et conseils de style de vie »[25], il est habilité à vous aider à diminuer les risques de rechutes[26]–[27] en plus de vous donner de précieux conseils pour aménager votre poste de travail afin d’assurer son ergonomie [28]. Rappelez-vous, la prévention demeure la clé pour retrouver une santé optimale. N’attendez pas que la situation ne se détériore et prenez rendez-vous au (819) 804-4440 ou par courriel au monchirocoaticook@gmail.com, pour faire évaluer l’état de votre santé neuromusculosquelletique. Vous pourriez reprendre vos activités professionnelles, personnelles et familiales plus rapidement que vous le croyez.
Pour aller plus loin, sachez que les chiropraticiens canadiens ont créé une application « pour améliorer votre posture et prévenir les douleurs cervicales et dorsales au travail»[29]. Pour plus d’informations sur cette application, suivez ce lien ALLEZ BOUGEZ CANADA.
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Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
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Sources :
Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
Références :
[1] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[2] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[3] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[4] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[5] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[6] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[7] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[8] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[9] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[10] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[11] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[12] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[13] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[14] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[15] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[16] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[17] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[18] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[19] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[20] Association chiropratique canadienne. 2015. Une main-d’œuvre en meilleure santé : le traitement adéquat des problèmes MS, publié en ligne le 21 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/une-main-doeuvre-en-meilleure-sante-le-traitement-adequat-des-problemes-ms/
[21] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[22] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[23] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
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[26] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[27] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
[28] Association chiropratique canadienne. 2014. Traitement chiropratique des douleurs et blessures professionnelles, publié en ligne le 29 octobre 2014 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/traitement-chiropratique-des-douleurs-et-blessures-professionnelles/
[29] Association chiropratique canadienne. 2015. Blessures professionnelles : les chiropraticiens vous aident, publié en ligne le 7 janvier 2015 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/blessures-professionnelles-les-chiropraticiens-vous-aident/
Chiro et maux de dos
Il n’est pas rare de constater que les gens associent spontanément la profession chiropratique aux maux de dos. Il est vrai que les chiropraticiens obtiennent généralement de bons résultats pour remettre sur pied une personne qui souffre de douleurs au dos. D’ailleurs, en début d’année, nous vous faisions part d’un article qui indiquait qu’ « Une nouvelle étude démontre que la chiropratique aide les travailleurs à aller mieux plus rapidement » à la suite de douleurs au dos liées au travail. Avant d’aller plus loin dans ce que la chiropratique peut faire pour vous, il convient de faire un petit récapitulatif des grandes lignes concernant les maux de dos.
Les grandes questions sur les maux de dos
Le fait de parler de maux de dos ouvre la porte à des conditions de santé beaucoup plus pointues comprenant la dorsalgie – des douleurs situées entre les vertèbres T1 et T12, la lombalgie – des douleurs situées entre les vertèbres L1 et L5, la lordose – une courbure de la colonne vers l’intérieur, une cyphose – une courbure de la colonne vers l’extérieur, la scoliose –une courbure anormale de la colonne vertébrale, l’hernie discale – un disque qui sort de son enveloppe – et même devenir le symptôme d’un autre problème de santé telle qu’une sciatique ou l’ostéoporose pour ne nommer que celles-là. Sans entrer dans le détail de chacune de ces conditions, nous voulions vous faire prendre conscience de l’étendue du phénomène. Le mal de dos est souvent considéré comme le mal du siècle et les chiffres parlent aussi d’eux-mêmes. Il n’est pas surprenant de constater que 80% des gens souffrirons de lombalgie à un moment ou un autre de leur vie et que la dorsalgie est « continue d’être le problème de santé le plus souvent évoqué parmi les 12 à 44 ans »[1]. Si vous entrez dans l’une ou l’autre de ces catégories, la lecture du présent article pourrait vous aider à mieux comprendre vos maux de dos.
Quels sont les facteurs de risque pouvant mener aux maux de dos?
Il est difficile de pointer du doigt une cause aux maux de dos puisqu’ils sont souvent de plusieurs éléments interalliés.[2] Cela dit, il est tout de même possible de ressortir quelques facteurs qui augmentent les risques de souffrir de maux de dos. Par le passé, nous vous avions déjà présenté un article intitulé Les cinq facteurs déclencheurs les plus courants de la dorsalgie. Pour aller un peu plus loin, sachez que les douleurs récurrentes au dos peuvent être causées par des facteurs psychologiques, sociaux, moteurs, liés au mode de vie[3] ou une pathologie[4]. En voici quelques un :
- Facteurs psychologiques : anxiété, stress, dépression, insatisfaction au travail, etc.
- Facteurs sociaux : fausses croyances entourant les maux de dos, mauvais conseils de l’entourage, etc.
- Facteurs moteurs : mouvements répétitifs au travail ou dans les loisirs, fréquentes postures statiques, torsions, flexions, soulever de lourdes charges, etc.
- Facteurs liés au mode de vie : mauvaise posture, obésité, tabagisme, inactivité, mauvais état de santé, système nerveux affaibli, [5] être enceinte[6], etc.
- Pathologies : arthrite, arthrose, ostéoporose, spondylarthrite ankylosante, hernie discale, fibromyalgie, kystes ovariens, etc. [7]
Comment reconnaître un problème de dos ?
« Lorsque votre dos vous fait souffrir, tout s’en ressent. Vous avez moins d’énergie et vous devez délaisser vos activités préférées. Les gestes du quotidien, comme monter en voiture et descendre de voiture, soulever un enfant ou transporter les sacs d’épicerie peuvent devenir douloureux et épuisants. Même si vous ne ressentez aucune douleur, votre dos peut subir des tensions à la source de blessures. »[8] |
Contrairement à la croyance populaire, l’« absence de douleur ne signifie pas que tout va bien »[9]. Nos fidèles lecteurs connaissent déjà le pouvoir de la prévention (Article : La chiropratique, le pouvoir de la prévention) dans leurs activités quotidiennes et également de l’importance de faire examiner leur colonne vertébrale. Un des premiers signaux d’alarme que votre dos n’est pas dans un état optimal est une difficulté à effectuer « des activités physiques comme le jardinage ou le grand ménage du printemps sans ressentir le lendemain des douleurs qui vous empêchent de fonctionner. »[10] Normalement, une personne en santé devrait connaître une aisance de mouvements dans ses activités quotidiennes et être en mesure de se tenir droit sans effort. Il ne devrait pas être difficile de monter ou de descendre de la voiture, de lacer ses chaussures ou de se pencher pour récupérer quelque chose au sol. Concrètement, vous devriez être en mesure de tourner votre menton jusqu’à votre épaule, de regarder le plafond sans cambrer le dos, de poser vos doigts sur vos genoux après vous être penché sur l’un ou l’autre des côtés et de vous accroupir vers l’avant pour toucher vos orteils en adoptant une hauteur plus basse que les genoux. À première vue, certains croiront qu’ils manquent simplement de souplesse. Il faut savoir que le manque de souplesse est justement un signe que la colonne n’est pas en mesure de bouger correctement. [11] Si vous ressentez de la difficulté à effectuer l’un ou l’autre de ses mouvements, n’attendez pas que la douleur apparaisse et prenez rendez-vous avec votre chiropraticien pour faire le point sur l’état de santé de votre colonne vertébrale.
Quelles sont les conséquences liées aux problèmes de dos ?
Les maux de dos peuvent avoir des conséquences sur vos activités professionnelles et familiales. Les absentéismes, les « arrêts de travail et la perte de productivité, voire la retraite anticipée, ont des répercussions financières qui affectent aussi les employeurs et les entreprises. »[12] À un niveau plus personnel, « 31 % [des personnes qui souffrent de dorsalgie], un nombre effarant, déclarent que la dorsalgie nuit à leur capacité à s’occuper de leur famille, à accomplir leurs tâches courantes et à s’adonner aux activités de loisir qui enrichissent leur vie »[13]. À la Clinique Solution Santé Chiropratique, il n’est pas rare d’entendre le témoignage déchirant de patients qui avaient abdiqué devant les douleurs et les limitations subites en raison de leurs maux de dos. C’est le cas notamment d’un patient qui avait abandonné l’idée d’enfourcher à nouveau sa moto, d’un autre qui a goûté à nouveau aux joies de pouvoir s’asseoir au sol pour jouer avec ses petits-enfants ou encore d’un homme qui est reparti sans avoir besoin d’utiliser la canne avec laquelle il était entré. Ce qui est malheureux, c’est qu’il existe des solutions pour vous aider à améliorer votre sort. La chiropratique est peut-être le coup de pouce qu’il vous faut. N’hésitez pas à prendre rendez-vous en téléphonant au (819) 804-4440 pour une consultation.
Ce que la chiropratique peut faire pour vous ?
Grâce à ses cinq années d’études universitaires en chiropratique, le docteur en chiropratique est habileté à poser un diagnostic précis, prodiguer un plan de traitement approprié au cas de son patient et collaborer avec un autre professionnel de la santé si nécessaire. [14] Il parvient à fournir ses meilleures recommandations après avoir procédé à de rigoureux examens musculosquelettiques, neurologiques, orthopédiques et parfois même radiographiques. Une fois le dossier analysé et le problème bien défini, le docteur en chiropratique dispose de plusieurs techniques pour aider votre corps à retrouver son état de santé optimal. La méthode la plus connue est sans nul doute l’ajustement chiropratique qui est une thérapie manuelle, mais « il peut parfois faire appel à d’autres outils et appareils pour aider ses patients.»[15] C’est le cas notamment de la thérapie au laser doux, les traitements de traction neurovertébrale, le bandage kinésiologique (taping sportif) et l’application de glace.
Concernant plus spécifiquement les maux de dos, nous vous avions partagé en début d’année une nouvelle étude qui indiquait que les « travailleurs blessés traités en chiropratique reprennent le travail plus rapidement que ceux qui ont fait l’objet d’une intervention médicale et sont moins susceptibles de devoir subir une chirurgie et de souffrir de douleurs dorsales »[16]. Par ailleurs, les études démontrent que la chiropratique aide « efficacement à réduire la douleur et à améliorer la mobilité »[17] des gens atteints de lombalgie. Il ne fait aucun doute que la chiropratique obtient généralement de bons résultats avec les douleurs relatives au dos, mais la chiropratique est loin de se limiter à cette région du corps.[18] En fait, la chiropratique est utile pour les conditions musculosquelettiques qui touchent la colonne vertébrale et peut être utile pour vos douleurs de la tête et aux pieds.
De façon plus générale, le docteur en chiropratique est utile pour vous aider dans la gestion de la douleur, pour traiter les invalidités et réduire les risques que votre mal de dos soit récurrent ou chronique.[19] Le chiropraticien est généralement en mesure de libérer les douleurs au niveau des articulations et des vertèbres, vous aider à réduire l’inflammation et l’enflure d’une région ainsi que veiller à tonifier, renforcir et améliorer l’élasticité de vos muscles.[20] Il saura vous fournir de judicieux conseils en matière d’ergonomie (Article : La chiropratique et l’ergonomie une formule gagnante pour améliorer la productivité de votre poste de travail), de santé, d’adoption de saines habitudes de vie[21] et même de postures optimales pour vos activités quotidiennes. Il pourra vous suggérer des techniques de relaxation et des exercices de réhabilitations si la chose est pertinente à votre cas.[22]
Témoignages : La chiropratique efficace pour traiter les maux de dos
« Depuis que je suis jeune, j’avais mal dans le dos et j’ai eu un accident. Lorsque j’étais venu et j’avais l’os courbé. Impossible de me mettre le dos droit. Grâce à la chiropratique ça m’a énormément aidé. Grâce à Pascal j’ai le dos droit. Depuis 25 ans que je suis cette pratique et ça fait des petits miracles. Merci Pascal. » – Madame Johanne Jacques
« Ma petite ma famille et moi sommes tous des patients de Dr Paquet. Il a aidé mon fils à marcher à 4 pattes, ma fille sa scoliose, moi ma cyphose!!!! Nous fonctionnons tous beaucoup mieux grâce a lui!! Il a une belle approche personnalisée et est très à l’écoute de nos peurs et nos besoins. » – Madame Cassandra Henry-Gransart (sur Facebook)
Conclusion
Bien que fréquents, les maux de dos sont des messagers qui indiquent que votre colonne vertébrale n’est pas à son état optimal. Il ne faut pas attendre de ressentir des douleurs pour faire vérifier l’état de votre dos. La prévention est la clé dans le maintien d’une bonne santé générale. Nous vous recommandons de faire vérifier annuellement votre colonne vertébrale par votre chiropraticien de confiance comme vous le faites avec votre dentiste ou votre médecin de famille. Pour aller encore plus loin, nous vous recommandons chaudement de lire notre article Ce que vous pouvez faire pour maintenir un dos en santé – notre top 5 afin de trouver des pistes de solutions préventives à l’apparition de maux de dos.
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Sources :
ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Une bonne position pour les devoirs et les leçons, publié en ligne le au
Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ? publié en ligne au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[1] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[2] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[3] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[4] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[5] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[6] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[7] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[8] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[9] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[10] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[11] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[12] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
[13] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[14] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[15] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[16] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
[17] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
[18] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[19] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
[20] CHIROPRATIQUE SILLERY. Inconnu. PROBLÈMES DE DOS: COMMENT UN CHIROPRATICIEN PEUT VOUS AIDER ?, publié en ligne le au http://chiropratiquesillery.ca/problemes-de-dos-comment-un-chiropraticien-peut-vous-aider/
[21] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
[22] Association chiropratique canadienne. 2015. Plein le dos !, publié en ligne le 3 juin 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/plein-le-dos/
Ce que vous pouvez faire pour maintenir un dos en santé – notre top 5
Le présent article se vaut la suite logique de notre article Chiro et maux de dos qui répondait aux grandes questions sur les maux de dos et détaillait ce que la chiropratique peut faire pour vous. Nous allons maintenant vous faire part de cinq pistes de solutions préventives à l’apparition de maux de dos.
Prenez votre santé en main plutôt que d’attendre que le problème se règle de lui-même :
Il ne fait aucun doute que la prévention occupe une part importante dans le maintien d’une santé optimale. Lorsqu’il est trop tard et que le mal est fait, il est préférable de gérer rapidement la situation pour éviter qu’elle ne dégénère. À ce propos, l’Association Chiropratique Canandienne rappelle qu’une « intervention chiropratique précoce peut grandement contribuer au traitement des blessures et des problèmes MS [musculosquelettiques]. Pourtant, la plupart des travailleurs qui souffrent de problèmes MS continuent de travailler plutôt que de s’absenter, le temps d’obtenir un traitement rapide et de récupérer. Selon un rapport 2011 de The Work Foundation, les problèmes MS entraînent non seulement une baisse de rendement, mais également une diminution de l’endurance, de la mobilité, de la cognition et de la concentration qui peuvent accroître les risques de blessure chez la personne et créer un environnement moins sécuritaire pour ses collègues. »[1] C’est tout particulièrement important de faire examiner votre colonne lorsque vous avez fait une chute ou subi une entorse.[2]
Soyez attentif à votre posture :
Sans en avoir nécessairement conscience, nous adoptons différentes postures tout au long de la journée. Bien qu’un faux mouvement, notamment en soulevant une charge, suffise à créer un inconfort dans le dos ou une autre partie du corps, ce sont souvent les mauvaises postures qui sont maintenues de manière prolongée ou répétitive qui sont les plus dommageables. Commencez par regarder du côté de votre travail où vous passez une bonne partie de votre temps actif, que vous soyez assis ou debout, pour vous assurer que vous protégez votre dos et votre colonne vertébrale. Ensuite, prenez conscience de votre posture de sommeil et de celle lorsque vous travaillez à l’ordinateur ou que vous utilisez votre téléphone cellulaire. En fait, le sujet est si important que l’Association Chiropratique Canandienne a consacré un article sur l’importance de se tenir droit intitulé Allez bougez Canada ! L’importance d’une bonne posture pour la santé vertébrale.
Hydratez-vous suffisamment :
Il y a quelques années, une patiente qui étudiait dans le domaine de la santé, nous avait passé la commande de préparer un article pour sensibiliser les gens à consommer plus d’eau. Il est vrai que la déshydratation occasionne plusieurs inconforts dont nous ne sommes pas toujours conscients. Nous avions alors préparé une série de cinq articles sur le sujet regroupé sous le thème L’importance de l’hydratation et avons récemment approfondie le sujet à travers l’article Toutes les eaux ne se ressemblent pas. Concernant plus concrètement votre colonne vertébrale, l’hydration permet à vos disques de rester souples et fonctionnels.[3]
Mangez sainement :
Ce n’est plus un secret pour personne, les aliments que nous mangeons fournissent l’énergie nécessaire à notre corps pour lui permettre fonctionner normalement, «pour assurer la santé de vos os et muscles et pour prévenir l’ostéoporose »[4]. Si nous voulons un corps en santé, il faut lui fournir des aliments sains c’est-à-dire des aliments peu transformés et contenant peu de gras, de sucre et de sel. De manière générale, vous devriez prendre entre trois et six repas par jours composés à moitié de fruits et de légumes, d’un quart de protéine maigre et d’un quart de féculent. Si le sujet vous intéresse, nous vous suggérons de lire l’article La perte de poids qui fait un petit retour sur ce que suggère le Guide alimentaire canadien en plus d’offrir des astuces pour favoriser la perte de poids.
Étirez-vous et exercez-vous :
Les nombreux bienfaits de l’exercice physique n’ont plus besoin de faire leur preuve. Du point de vue chiropratique, nous nous intéressons particulièrement au fait que certains exercices permettent de renforcir les muscles qui supportent votre colonne vertébrale. C’est le cas notamment des abdominaux, des obliques et des dorsaux. Pour aller un peu plus loin, les réchauffements et les étirements quotidiens vous aideront à assurer la souplesse de votre dos et éloigneront du coup les risques de blessures.[5]
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
ASSOCIATION DES CHIROPRATICIENS DU QUÉBEC. Inconnu. Une bonne position pour les devoirs et les leçons, publié en ligne le au
Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[1] Association chiropratique canadienne. 2015. Vous avez le dos de vos employés à cœur ? Guide chiropratique à l’intention des employeurs, publié en ligne le 14 janvier 2015 au https://www.chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/
[2] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[3] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[4] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
[5] Association chiropratique canadienne. Inconnu. Conseils pour un dos en santé, publié en ligne au https://www.chiropractic.ca/fr/ressources/conseils-pour-un-dos-en-sante/
Une nouvelle étude démontre que la chiropratique aide les travailleurs à aller mieux plus rapidement
Durant les fêtes, nous avons reçu un article qui nous a touchés droit au cœur. Il s’agit de l’article “Chiro First – Chiropractic helps workers get better sooner: study” de Mari-Len De Guzman paru dans le Canadian Chiropractor[1] paru dans l’édition de décembre 2016. Nous avons donc décidé de vous le traduire le plus fidèlement possible. Les plus pressés peuvent se contenter de lire le texte en rouge pour avoir un résumé des grandes lignes de cette étude. 😉 Cet article présente les résultats d’une étude sérieuse, fait par un docteur québécois, qui démontre l’efficacité de la chiropratique pour réduire le temps de récupération avant de retourner au travail suite à un problème de douleurs au dos. À la lumière de cette étude, nous espérons aider à désencombrer les cliniques d’urgence et les listes d’attente. En attendant, sachez que le patient peut avoir accès à son chiropraticien sans avoir à passer par le médecin. Cela dit, il est préférable de consulter son médecin dans le cas d’un accident dans travail parce que la CSST reconnaît les chiropraticiens du Québec comme fournisseur qu’avec la prescription d’un médecin. Dans une telle situation, il est important de connaître son droit de choisir son professionnel de la santé (Référence en médecine – article) et il vous est possible de demander à votre médecin d’être suivi par votre chiropraticien même dans le cas d’un accident au travail.
Une nouvelle étude démontre que
la chiropratique aide les travailleurs à aller mieux plus rapidement
Si une étude récente est une indication, plus de travailleurs blessés pourraient être de retour au travail plus tôt si les travailleurs en question cherchent les soins chiropratiques en premier pour traiter les douleurs au dos liées au travail.
Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Occupational Rehabilitation, les travailleurs qui ont d’abord consulté un chiropraticien pour les maux de dos professionnels avaient une durée beaucoup plus courte d’indemnisation au cours des cinq premiers mois, comparativement à ceux qui cherchaient un médecin en premier.
En comparaison, les travailleurs qui consultaient un physiothérapeute en premier pour le mal de dos ont connu une plus longue durée d’indemnisation que ceux qui ont consulté un médecin en premier.
L’étude de cohorte rétrospective menée par le Dr Marc-André Blanchette, chiropraticien et candidat à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, a examiné les données de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario (CSPAAT, WSIB en anglais) constituée de 5 511 travailleurs qui recevaient une compensation pour des douleurs au dos en 2005.
La législation sur l’indemnisation des accidents du travail varie selon la province, en particulier sur la première ligne de soins pour les travailleurs blessés, dit Blanchette. Au Québec, par exemple, les médecins sont la seule option pour les travailleurs blessés pour la première ligne de soins. S’ils veulent voir un chiropraticien, ils ont besoin d’un renvoi du médecin afin d’être couverts par les indemnités d’accident du travail.
«Quand les gens sont blessés, ils doivent se faire soigner assez rapidement … ce qui peut inciter les gens à se faire soigner dans un service d’urgence ou dans une clinique sans rendez-vous, par conséquent ils ne peuvent pas nécessairement voir leur professionnel de soins préféré», dit Blanchette.
Dans certaines juridictions au Canada, les travailleurs blessés peuvent demander des soins à d’autres praticiens de la santé, y compris un chiropraticien, un physiothérapeute et une infirmière praticienne, sans avoir besoin d’un renvoi du médecin. En Ontario, les travailleurs ont toujours été en mesure de choisir d’abord les soins de chiropraticiens et les médecins. En 2004, toutefois, la CSPAAT a étendu cette politique pour inclure les physiothérapeutes et les infirmières praticiennes en tant que première ligne de soins approuvée pour l’indemnisation des accidents du travail.
Blanchette et ses collègues ont examiné les données de la CSPAAT après que la nouvelle politique a été mise en œuvre. Ils ont constaté que très peu de travailleurs cherchaient les soins des infirmières praticiennes pour les maux de dos, de sorte que les données ne suffisaient pas pour inclure ce groupe de praticiens dans l’étude. L’étude a comparé le physiothérapeute, le médecin et le chiropraticien – avec le médecin comme catégorie de référence, explique Blanchette.
« Nous avons créé une variable catégorique et afin de faire une comparaison, nous devons sélectionner une catégorie de référence. Nous n’avons pas comparé directement le chiropraticien au physiothérapeute, nous avons comparé les chiropraticiens aux médecins et les physiothérapeutes avec les médecins », dit Blanchette.
Les chercheurs ont également examiné le deuxième épisode d’indemnisation parmi les mêmes travailleurs blessés dans l’étude. «Les travailleurs qui ont d’abord demandé des soins à un physiothérapeute avaient des chances beaucoup plus élevées d’avoir un deuxième épisode d’indemnisation par rapport aux travailleurs qui ont d’abord consulté un médecin», le document déclare.
Il n’y avait pas significativement différentes chances d’avoir un second épisode entre les travailleurs qui ont cherché des soins chiropratiques en premier et ceux qui ont consulté un médecin en premier.
«Nous avons suivi les gens grâce aux données de la CSPAAT pendant deux ans à partir de leur date de blessure», note Blanchette.
Bien qu’il ait produit des données convaincantes, il serait intéressant d’approfondir la question de savoir pourquoi les patients qui demandent des soins de physiothérapie ont d’abord une plus longue durée d’indemnisation et une plus courte durée d’indemnisation pour ceux qui cherchent les soins chiropratiques.
Les essais comparatifs aléatoires antérieurs qui comparaient l’efficacité de la chiropratique à la physiothérapie et aux soins médicaux dans la population générale n’entraînaient généralement aucune différence significative entre les prestataires, ajoute-t-il.
«J’ai donc été un peu surpris qu’il y ait (différence significative) dans l’échantillon que nous avons analysé. Nous devons donc savoir pourquoi il y a des différences », explique Blanchette.
Les facteurs qui influencent la décision des patients de demander la physiothérapie comme la première source de soins devrait également être mieux compris notent les auteurs de l’écriture de l’étude.
« Le processus de soins qui suit le type de soins initial devrait également être évalué. Parce qu’une utilisation différentielle des services de santé supplémentaires a été observée, la trajectoire des soins pourrait aussi être un prédicateur important de la durée d’indemnisation », explique l’étude.
Selon Blanchette, le type de traitement que recevraient les travailleurs blessés – qu’il soit fondé sur des preuves ou fondées sur des lignes directrices – de chaque type de fournisseur, et si cela a un impact sur la durée de l’indemnisation, explique Blanchette.
«Nous n’avons pas beaucoup d’études à ce sujet, mais quelques études aux États-Unis suggèrent que les soins fournis en accord avec les lignes ou guides directrices sont plus intéressantes de la perspective de l’assureur et des travailleurs», dit Blanchette.
Opportunité
Cette étude peut avoir des répercussions importantes sur le retour au travail des travailleurs blessés et peut offrir aux commissions des accidents du travail la possibilité de communiquer aux travailleurs et aux employeurs des renseignements fondés sur des données probantes sur les soins appropriés et efficaces pour les travailleurs blessés selon le Dr Don Nixdorf, chiropraticien et un avocat des soins de santé basé à Vancouver.
«La communication est l’occasion de se retrouver … Ce que (les conseils de la protection de la sécurité des travailleurs) devraient toujours essayer de faire, c’est que les employeurs et les employés soient au courant de toutes les opportunités pour retourner au travail le plus rapidement possible ou pour ne pas perdre de temps, parce que cela à des impacts sur la santé du travailleur blessé », affirme Nixdorf, qui a travaillé avec la Commission de la protection des travailleurs en Colombie-Britannique – WorkSafeBC – au nom de la profession de chiropraticien dans la province au cours des dernières décennies.
Du point de vue des employeurs, Nixdorf note que les connaissances fondées sur des données probantes sur les meilleurs soins de santé pour aider les travailleurs blessés à faire un retour précoce au travail peuvent entraîner d’énormes économies dans les primes d’assurance.
Nixdorf doute cependant, que les résultats de l’étude se traduisent par des changements de politique aux conseils d’indemnisation des travailleurs.
Canadian Chiropractor a contacté la CSPAAT pour les commentaires au sujet de cette étude. Dans une réponse par courrier électronique, l’Agence ontarienne de compensation des travailleurs a déclaré qu’elle ne commentait pas les études précises.
« La Commission ne dirige pas vers qui un travailleur blessé choisit de se faire soigner, les travailleurs ont le droit de choisir leur fournisseur de traitement», a déclaré le communiqué.
La CSPAAT cependant, a fait citer son programme de soins de traitement des douleurs au dos (Low Back Program of Care – LBPOC) comme un plan de prestations de soins de santé « sur la base des données probantes».
«Le Programme de soins aux blessés du bas du dos est un plan de prestations de soins de santé basée sur des preuves fondées et sur une revue systématique de la littérature scientifique. Ce programme de soins est spécifique au traitement des travailleurs avec une blessure aiguëe au bas du dos pour une période maximale de huit semaines à compter de la date de la première évaluation / du premier traitement ».
Nixdorf note que les physiothérapeutes ont activement publicisé leur profession comme étant une première ligne de soins pour les travailleurs blessés ces dernières années. En fait, en 2014, l’Association des physiothérapeutes de la C.-B. a conclu une entente avec le conseil de l’indemnisation des accidents du travail pour fournir des soins directs aux travailleurs blessés sans qu’il soit nécessaire de faire appel à un médecin.
C’est un geste qui semble être davantage le résultat d’un lobbying persuasif et de négociations par la profession de physiothérapeute plutôt que soutenu par des preuves scientifiques, note Nixdorf.
Il se souvient d’un article publié par WorkSafeBC’s Evidence Based Practice Group en 2005, qui présentait une «évaluation critique» des articles fournis par la profession de physiothérapeute comme preuve de son efficacité pour le traitement des lombalgies. L’auteur du document, le Dr Craig Martin, a conclu que la liste des articles fournis par les associations de physiothérapie «sont de bien moindre qualité et leurs conclusions ne sont pas toujours convaincantes.»
Le seul article qui a été considéré comme bien conçu et bien mené a conclu que «la physiothérapie de routine semblait ne pas être plus efficace qu’une séance d’évaluation et de conseil d’un physiothérapeute. »
Depuis cependant, la profession de physiothérapeute semble avoir pris pied avec le conseil de l’indemnisation des travailleurs en ce qui concerne la prise en charge des travailleurs blessés et Nixdorf croit que cela n’a rien à voir avec la preuve.
«L’indemnisation des accidents du travail continue d’ignorer le coût moins élevé, de meilleurs résultats de retour au travail lorsque le travailleur blessé voit un docteur en chiropratique», souligne Nixdorf.
Il espère toutefois que les employeurs et les travailleurs blessés – lorsque la preuve sera présentée – prendront une décision éclairée sur le fournisseur de soins de santé qui peut fournir les meilleurs résultats et un retour au travail plus rapide.
WorkSafeBC a refusé de commenter cette étude récente .
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
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61, rue Thornton Nord
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[1] Canadian Chiropractor, 12 December 2016, « Chiro First », par Mari-Len De Guzman, p.30 à 32, http://www.canadianchiropractor.ca/patient-care/chiro-first-4540
Débuter l’année du bon pied
Vos douleurs sont-elles reliées à vos pieds ?
Malgré vos grands efforts pour maintenir un mode de vie sain et pour adopter une posture adéquate dans toutes vos activités, vous éprouvez tout de même des douleurs au dos ou à d’autres régions du corps ? La cause de votre malaise se situe peut-être au niveau des pieds. Bien que ceci puisse sembler surprenant, il faut garder à l’esprit que les pieds supportent tout votre corps et vos mouvements. Par analogie, les pieds agissent de la même manière pour votre corps que les fondations pour une maison. Par conséquent, des anomalies dans la biomécanique du pied peuvent exercer du stress sur différentes articulations ou régions du corps, notamment la cheville (périostite tibiale), le genou (gonalgie), la hanche (coxalgie) ou le dos (lombalgie)5. « En effet, des études ont démontré un lien entre les douleurs lombaires et les pieds plats, la pronation excessive, l’instabilité des chevilles et la dysfonction articulaire de la cheville. »1 Cependant, une entorse, un tendon d’Achille, une fasciite plantaire ou des épines de Lenoir peuvent également modifier la manière dont vous marchez. Voyons un peu plus en détail quelques-uns des problèmes liés aux pieds.
Le pied dans tous ses états
Loin de nous l’idée de faire l’inventaire de tous les problèmes liés aux pieds. Le présent article vise plutôt à identifier et à pallier certains obstacles situés dans la région plantaire qui pourraient être à l’origine de certains malaises récurrents. Sachez que ces anomalies peuvent être ressenties sous forme de douleurs et d’inconforts, mais qu’elles peuvent également ne présenter aucun symptôme. Pour cette raison, il est recommandé de consulter un chiropraticien dans une mesure préventive en cas de doute ou de présence d’antécédents familiaux. À la Clinique Solution Santé Chiropratique inc., le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. pourra vous conseiller afin de prévenir ou de traiter ces anomalies. Si vous souffrez de problèmes plantaires, sachez que vous n’êtes pas seul puisque près de 80% des gens dans la vingtaine en souffre et la presque totalité des gens dans la quarantaine6.
Pieds plats, hyperpronation et pied valgus
Si le fait d’avoir des pieds plats peut vous exempter d’être enrôlé dans l’armée, il faut aussi savoir que le pied plat présente un affaissement au niveau de ses arches et une raideur au niveau de la voûte plantaire7. Il faut savoir que le fait d’avoir les pieds plats est la conséquence directe de souffrir d’hyperpronation ou de pied valgus.5 Concrètement, un pied plat a de la difficulté à répartir adéquatement les forces de son contact avec le sol1 et, par conséquent, absorbe moins bien les chocs, offre moins de stabilité et change l’alignement naturel du corps.11 Cette situation se répercute sur d’autres structures du corps telles que le dos.
Du côté des coupables, il faut pointer le doigt vers les facteurs de stress quotidien tels que marcher ou se tenir debout de façon prolongée, d’anciennes blessures, des problèmes de santé11, le fait de répartir le poids de son corps sur un côté plutôt que l’autre, un trouble de développement chez l’enfant et même l’hormone ocytocine, aussi connue sous le nom de relaxine, qui est dégagé lors de l’accouchement pour faciliter l’ouverture du bassin.
Parmi les signaux d’alarme soulignons le fait d’avoir une démarche avec les pieds qui pointe vers l’intérieur5, boiter, avoir le talon courbé vers l’extérieur,7 un genou qui tourne vers l’intérieur, avoir une épaule plus basse que l’autre, remarquer une inclinaison pelvienne, des chaussures qui ne sont pas usées de manière uniforme10 ou encore des douleurs aux genoux, aux hanches, au cou, au dos,11 aux jambes5ou aux fessiers. Si tel est votre cas, vous devriez prendre rendez-vous avec votre chiropraticien pour investiguer la situation. Sachez tout de même que le tiers de la population connaît un problème de pied plat.11
Pour corriger la situation, il est possible d’avoir recours à des manipulations chiropratiques pour positionner adéquatement les os et les articulations des extrémités ou encore d’avoir recours à des supports plantaires5 pour assurer une meilleure pronation, un meilleur support et plus de confort.Il ne faut pas négliger ce problème parce qu’il peut mener, en plus des inconforts, a des problèmes comme la périostite du tibia5, la tendinite d’Achille et la fasciite plantaire. Chez la femme, les études démontrent que celle aux prises avec ce problème est 50% plus susceptible de souffrir de douleur lombaire que celle qui n’a pas les pieds plats.11
Entorse
Il suffit de peu de choses, un faux mouvement par exemple3, pour se trouver aux prises avec une entorse. L’entorse est, en fait, une déchirure d’un ligament qu’elle soit totale ou partielle qui peut être associée à une fracture.7 C’est la cheville qui est le plus à risque de subir une entorse.3 Comme toutes blessures, les entorses peuvent laisser des séquelles3 notamment des lésions au niveau des ligaments7. Pour réduire l’inflammation, il est important d’appliquer de la glace pendant une quinzaine de minutes à plusieurs reprises dans les premières 48 heures.7
Cheville instable
Mine de rien, la cheville est sollicitée à de nombreuses occasions chaque jour. Nous ne réalisons souvent pas toujours que le seul fait de monter un escalier requiert de notre cheville de supporter jusqu’à sept fois notre poids. Par ailleurs, certaines activités comme la course, la raquette ou le soccer lui demandent un effort supplémentaire.3 Il n’est donc pas surprenant de constater que les douleurs aux chevilles ont plusieurs origines, un faux pas, un coup, un entraînement intensif,3 une fracture, une entorse, de l’inflammation, une infection, une difformité du pied tel qu’un pied trop plat7 ou même une déficience du contrôle neuromusculaire1. En plus de risquer de blesser les ligaments et d’étirer les muscles3, « [d]es études ont démontré une corrélation entre une instabilité de la cheville de moyenne à grave et les risques de douleurs lombaires ».1 Bien que les causes soient nombreuses, le choix de chaussures qui supporte la cheville, une certaine vigilance dans vos activités et déplacements ainsi qu’un examen neuromusculosquelletique sont utiles pour prévenir les blessures aux chevilles.
Inégalité des jambes
L’inégalité des jambes, comme son nom l’indique, est une différence de longueur entre les deux jambes. Pour palier à cet écart, le corps cherche à compenser ce qui peut causer des douleurs au niveau des muscles et des tissus mous et même entraîner une scoliose.1 Il faut savoir que « [l]orsque vous marchez, vous exercez une pression équivalente à cinq fois votre poids sur chaque pied»5. Il est important de procéder à un examen neuromusculosquelletique pour s’assurer que l’inégalité des jambes n’est pas causée par un désalignement du bassin. Si tel est le cas, les ajustements chiropratiques peuvent être utiles. Autrement, il faudra peut-être se tourner vers un support plantaire.
Tendon d’Achille
Le tendon d’Achille, aussi connu sous le nom de tendinite Achillée,5 se caractérise par une douleur derrière la cheville légèrement au-dessus du talon. Elle peut être la conséquence d’un pied plat, mais peut également être causée par le port de chaussures qui ne supportent pas bien le pied soit parce qu’elles sont trop plates ou trop usées ou encore par l’absence d’un échauffement ou d’un étirement adéquat entourant une activité sportive, notamment lorsque le sportif modifie la fréquence ou l’intensité de son activité.7
Fasciite plantaire
Il faut savoir que la fasciite plantaire « est une inflammation du fascia plantaire, une membrane fibreuse qui va de l’os du talon à la base des orteils »9 et qui soutient la voûte plantaire. Au Canada, il s’agit de la deuxième cause de douleurs reliées aux pieds.9
Parmi les facteurs de risques, soulignons l’obésité, la pratique intensive de sports notamment la course et le jogging, marcher pieds nus, avoir les pieds creux ou plats, porter des chaussures qui n’offrent pas un support de la cambrure du pied ou dont le talon est particulièrement dur ainsi que de se tenir longtemps sur une surface dure.8-9 Pour prévenir l’apparition de fasciite plantaire, il est intéressant de faire des exercices d’étirement au niveau du dessous du pied, du tendon d’Achille et mollet.9
Pour réduire la douleur, vous pouvez masser votre talon afin d’assouplir le fasciite et y appliquer chaque jour de la glace pendant une vingtaine de minutes.9 Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous suggère d’éviter de marcher pieds nus le temps que la douleur persiste. Il pourrait également vous suggérer de prendre une pause sur les exercices qui sollicitent les articulations portantes. Sachez qu’il existe également des semelles adaptées à cette condition.
Épines de Lenoir
Une épine de Lenoir est un phénomène relativement courant6 qui touche environ 11% de la population9. Sans être une maladie à proprement parler9, une épine de Lenoir est un dépôt de calcium situé sur l’os de la cheville6 plus précisément où le fascia plantaire rejoint l’os du talon9. Cette anomalie du pied peut être causée par une fasciite plantaire chronique. 8-9 Pour cette raison, les conseils pour la traiter et pour réduire la douleur sont les mêmes que pour la fasciite plantaire.9
Pistes de solution
Les soins chiropratiques
Nos fidèles lecteurs savent déjà que les docteurs en chiropratique ont suivi une formation universitaire de cinq ans qui leur permet de procéder à des examens neuromusculosquelletiques comprenant une analyse de posture, de poser un diagnostic et d’analyser des radiographies relatives aux squelettes. Ils sont également habiletés à vous fournir un programme d’exercices de réadaptation,3 des exercices et des étirements physiques de base4-6 ainsi que programme de remise en forme qui respectent vos besoins et votre capacité physique4. Il pourrait notamment chercher à développer votre force musculaire4-6 notamment au niveau du pied6 pour faciliter le mouvement4, s’intéresser à la stabilisation des jointures6 ou travailler la souplesse et la flexibilité d’un muscle4. Au niveau des traitements à proprement parler, la chiropratique « est en mesure de vous fournir un programme de santé sans intervention chirurgicale pour vous aider à vous sentir mieux »6 qui peut comprendre des ajustements chiropratiques spécifiques pour stabiliser la posture6, corriger un bassin désaligné ou la position des os de la cheville3, « rétablir la mécanique des articulations »3 et relâcher le stress dans le corps6. Bien entendu, il est nécessaire de procéder à une étude approfondie de votre situation afin d’identifier les causes de vos malaises et ainsi apporter une solution adéquate.
Trouver chaussure à son pied
Du coup de foudre au confort, différents facteurs influencent notre choix en matière de chaussures. Toutefois, rares sont ceux d’entre nous qui prennent le temps de choisir une paire de chaussures en fonction de leur santé. Pourtant, vos chaussures préférées peuvent être à l’origine de vos problèmes de pieds ou de santé.5 En fait, « [s]i une chaussure est mal ajustée ou trop usée, votre cheville peut alors être déviée. »3 Autant que possible, privilégiez une chaussure fermée qui possède une arche et un support au niveau de la cheville. N’hésitez pas à investir dans une chaussure de qualité qui est adaptée aux sports que vous pratiquez. Certains modèles sont adaptés pour les personnes aux prises avec des pieds plats ou sont munies d’une arche plus haute pour assurer le maintien.5 Voici quelques précisions au niveau de trois chaussures populaires.
Souliers à talons hauts
Symbole de féminité, les souliers à talons hauts modifient notre posture et notre démarche parce qu’ils placent les talons aux dessus des orteils. Concrètement, cette posture crée un désalignement des hanches, des épaules et du dos qui nous incites à courber les orteils. Par ailleurs, la pression exercée sur la plante du pied double (57%) lorsque le talon est de deux pouces et fait plus que tripler (76%) quand le talon est de trois pouces comparativement à un talon d’un pouce (22%). Au niveau physique, le port de souliers à talons hauts entraîne des risques d’entorse ou de fracture de la cheville, d’arthrite, de dégénération des tissus, de douleurs et d’engourdissement des nerfs situés entre le 3e et le 4e orteil, d’élargissement de la partie arrière du talon, de méta tarsalgie soit une douleur située à la rencontre du pied et des orteils, d’avoir un orteil plié en Persane ou encore que les muscles du mollet se serrent ou rapetissent. Pour limiter ces risques, mieux vaut limiter la hauteur de ses souliers à talons hauts et limiter le nombre d’heures qu’ils sont portés. N’hésitez pas à changer de paire au cours de la journée ou lors de déplacements plus importants.
Sandales de type tong
Les sandales de type tong sont des sandales assez courantes durant la saison estivale et sur les plages du sud. Il s’agit généralement de sandales plates qui ne tiennent que par une petite bande de tissus entre les orteils. S’il n’y a rien de bien dommage lorsqu’elles sont portées le temps d’utiliser une douche publique ou pour se rendre à la plage, elles sont beaucoup moins inoffensives lorsqu’elles sont portées sur une longue période de temps. À vrai dire, ce modèle manque de stabilité, de protection et ne permet pas une bonne absorption des chocs entre le sol et les os. Par ailleurs, le fait de devoir contracter les orteils pour maintenir la sandale en place modifie votre démarche naturelle ce qui peut occasionner des douleurs et des problèmes au niveau des talons, des chevilles, des genoux, des hanches et du dos. Plus concrètement, il y a des risques d’inflammation des tendons, de tendinite, de fasciite plantaire et de faire des bonions ou d’aggraver ceux déjà présents. Les inconditionnels des sandales devraient plutôt choisir un modèle qui possède une arche plantaire, un soutien au niveau de la cheville et une petite élévation au niveau du talon.
Soulier mince avec orteils
Tel que présenté à travers le Courrier Santé de juin 2013 intitulé Prudence avec les nouveaux souliers minces avec orteils séparés : « Un bon nombre de patients me questionnaient concernant les nouveaux souliers minces avec orteils séparés qui sont conçus pour avoir le sentiment de courir pieds nus. Malgré la popularité grandissante de ces chaussures, je suis convaincu que l’absence de talon pour absorber le choc subit lors d’une activité telle que la course n’est pas du tout appropriée et risque d’engendrer des maux de dos. Je vous recommande plutôt d’opter pour un soulier de course avec une semelle épaisse qui soutient davantage votre cheville et la pression exercée sur le talon. Ce type de chaussures est bon à adopter pour toutes les activités légères où vous auriez l’habitude de vous promener pieds nus.»
Support plantaire : orthèses et talonnettes
Pour diverses raisons, il est possible que votre corps ou votre pied ait besoin d’un support supplémentaire. Il existe une grande variété de supports plantaires tant au niveau de la forme, du matériau que de l’utilité. De manière générale, une orthèse ressemble à une semelle qui peut être amovible ou moulée à même une chaussure, alors qu’une talonnette est plutôt une semelle amovible qui couvre un peu plus que la région du talon. Selon les besoins du patient, les supports plantaires peuvent servir de protection ou de soutien d’une blessure, permettre une réadaptation adéquate d’une zone du corps, réduire la douleur ressentie, augmenter la mobilité du porteur, aligner le corps ainsi que compenser ou corriger une difformité.2
Sachez que « [l]es chiropraticiens sont formés pour évaluer le bien-fondé de [recommander] des orthèses sur mesure. Cette évaluation repose notamment sur l’observation, l’analyse de la démarche, l’analyse fonctionnelle et des examens neurologiques et orthopédiques. »2 Ces examens neuromusculosquelettiques permettent de considérer le corps dans son ensemble afin de vérifier si le problème est un symptôme causé par un problème qui se situe dans une autre région du corps. Une fois que le docteur en chiropratique a mis le doigt sur la ou les causes du malaise, il sera en mesure de vous tourner vers la solution qui convient le mieux à votre situation. Parfois, il suffit d’une petite talonnette pour rétablir l’égalité des jambes, d’une orthèse fabriquée en série pour prévenir la fatigue musculaire ou tendineuse ou encore d’une orthèse sur mesure pour corriger une difformité structurelle. Aussi connues sous le nom de semelles orthopédiques, les orthèses sur mesure ont pour objectif de maintenir la structure des os et des muscles qui composent le pied lorsque vous êtes debout ou en mouvement.6 Au besoin, le Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C. vous dirigera vers un podiatre pour qu’il prépare une orthèse personnalisée.
Chiropratiquement vôtre,
Dr Pascal Paquet, chiropraticien, D.C.
Clinique Solution Santé Chiropratique Inc.
61, rue Thornton Nord
Coaticook (Québec) J1A 2E1
Téléphone : (819) 804-4440
www.cliniquesolutionsante.com
Sources :
1) Association chiropratique canadienne. 2016. De la tête aux pieds : l’influence de vos pieds sur la santé de votre dos, publié le 11 mai 2016 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/de-la-tete-aux-pieds-linfluence-de-vos-pieds-sur-la-sante-de-votre-dos/
2) Association chiropratique canadienne. 2016. Mieux comprendre les orthèses, publié le 20 avril 2016 au http://www.chiropractic.ca/fr/blogue/mieux-comprendre-les-ortheses/
3) Association des chiropraticiens du Québec. 2012. La chiropratique et les problèmes de chevilles, publié en ligne le 1er août 2012 au https://www.chiropratique.com/45-article-la-chiropratique-et-les-problemes-de-chevilles.html
4) Association des chiropraticiens du Québec. 2012. La stabilité du genou, publié en le 1er août 2012 au https://www.chiropratique.com/39-article-la-stabilite-du-genou.html
5) Brackenbury, Wade. American Chiropractic Clinic. 2014. Mes douleurs de genou et de bas du dos sont-elles liées à mes pieds?, publié le 13 juillet 2014 au http://acc.vn/fr/pieds-plats-et-douleurs-de-genou/
6) CHIROPRATIQUE BROSSARD. 2016. Maux de pied, publié le 11 janvier 2016 au http://chiropratiquebrossard.com/mauxdedos/maux/maux-de-pied.html
7) MORIN, Louis-Philippe. 2015. Douleurs aux chevilles – pieds, publié le 1er avril 2015 au http://chiropratiquesillery.ca/douleurs-aux-chevilles-pieds/
8) CENTRE CHIROPRATIQUE PLAISANCE GIGNAC. 2011. Fasciite plantaire / Épine de Lenoir, publié en 2011 au http://www.chiroplaisancegignac.com/glossaire_pourquoi_consulter_torticolis_entorse_cervicale_mal_de_cou_maux_de_tete.php?id=73
9) Scheldeman, Alain. Date inconnue. Fasciite plantaire versus épine de Lenoir, publié en ligne au http://www.actionsportphysio.com/fr/rubrique-sante/blessures/fasciite-plantaire/
10) FOOT LEVELER’S. Date inconnue. It’s a Chain Reaction, publié en ligne au http://naturallywell.com.au/foot-levelers-orthotics
11) FOOT LEVELER’S. 2016. Foot Leveler Scanner-Pronation, publié le 28 avril 2016 au http://fnschiro.com/2016/08/foot-leveler-scanner-pronation/